_______________________________________________________________________________ __ __ ___ __ __ _ _ _ __ _ _ ___ _ _ __ __ _ _ __ | | / \ / _\ / |_ |\ | /_\ |_\ | | | | |_| |_ | | | | |_ | |_ /_/\_\ _\ \ \__ |__ | \| / \ | \ | |_| | | | |__ |__\ |__| |__ |____| |____/ Le Site Francophone des Scenarios de Jeux de Roles _______________________________________________________________________________ http://www.minet.net/~jdr Auteur: Description: Un scenario concu pour aucun jeu en particulier. Dans une atmosphere de revolution mexicaine un semi huis-clos où les PJs sont fournis.... _______________________ | LE PADRE | |_______________________| Le padre Dans la vie, il a cinq choses qui m'importent plus que toutes les autres. Dieu, mon habit de Padre, Marguerita, les cigares de Cuba et la Revolution. Dieu, c'est la Personne qui t'apprend le respect des hommes, la charité et la pitié. Sans Dieu, la Terre serait une immense pourriture des Etats Unis d'Amérique. Mon habit, c'est tout un symbôle. C'est pour montrer au monde que je suis au service de Dieu, pour que ceux qui sont dans le besoin me voient et vienne pour que Dieu les aide. Rien au monde ne me ferra enlever cet habit. Ca serait de l'hypocrisie. Ca serait renier ma mission. Marguerita, c'est comme une fille pour moi. Je l'ai recueillie lorsqu'elle était toute petite. C’est la petite fille du Ché. C’est lui qui me l’a confiée. Ah, le Ché. Ca c’était un révolutionnaire, un vrai. Avec son visage dur et décidé. On n’en fait plus comme ça de nos jours. Depuis que j’ai récupéré Marguerita, je l’élève comme ma fille, en mémoire du Ché. Pour rien au monde je ne voudrais qu’il lui arrive quelquechose. Je suis heureux que Marguerita ait embrassé la cause de la Révolution, mais j’ai parfois peur que son enthousiasme ne l’emméne trop loin. Elle est si belle et si innocente. Et surtout elle lui ressemble tant. Je suis sûr qu’un jour elle prendra la tête de la Révolution. Les cigares, c’est mon péché mignon. J’en ai toujours quelques uns sur moi. Ces fameux cigares de la Havane, un vrai moment de paix au milieu de la tourmente. J’en ai quelques uns que m’a offert ce cher Fidel Castro. Ceux là, je les garde précieusement pour le jour où la Révolution vaincra. Fidel, ça aussi c’est un grand homme. Il a su faire un pied de nez majestueux aux Etas-Unis. De temps en temps je vais le voir et nous discutons encore de la Baie des Cochons. Je garde aussi toujours sur moi le petit pistolet russe qu’il m’a donné. Je le met avec ma petite bible de poche. Ce sont mes deux symbôles: Dieu et la Révolution. La Révolution. C’est l’oeuvre de ma vie. Quand j’était jeune padré au Mexique et que j’ai vu ces paysans dans la misére, exploités par les Etats Unis, je n’ai pas pu résister. Il fallait faire quelquechose pour les sortir de là. Alors je suis parti sur les routes du Mexique et j’ai prêché. J’ai réveillé les esprits de revanche et à la fin, beaucoup m’ont suivis, et tous ensemble, nous avons construit la Révolution. Et comme à Cuba, nous vaincrons. Nous nous soustrairons du joug capitaliste. Beaucoup ont pris le maquis pour entreprendre des actions contre les intérêts américains sur le sol Mexicain. Que ces capitalistes restent chez eux. Nous ne leur avons rien demandé. Ils prennent le Mexique pour leur poubelle, leur réserve d’esclaves et n’ont aucune considération pour le peuple. Sous le prétexte de vouloir nous aider, ils nous exploitent encore plus et nous rendent toujours plus pauvre. Il fallait que cela cesse. Au départ, nous avons fait sauter les locaux de leurs entreprises pour les faire partir. La plupart du temps, il n’y a juste que des dégats matériels, mais parfois, il arrive que nos actions prennent des vies. Quand c’est un de nos frère, nous le pleurons. Je sais qu’il est maintenant aux côté de notre Seigneur et qu’il nous regarde de là haut. Quand c’est un de ces capitalistes, je fais une courte priére pour le salut de son âme. De toute façon, il était sur la mauvaise voie, et il n’a obtenu qu’un chatiment juste par rapport à la souffrance qu’il faisait endurer au peuple mexicain. Ca peut paraitre bizzare qu’un padre du Seigneur tienne un langage pareil, mais je suis sûr qu’il comprendra que ma mission était juste. Pour chaque vie que nous prenons malencontreusement aux américains, c’est plusieurs dizaine de vies de Mexicains que nous sauvons. Mais tout ce que nous avons fait n’aurait pu avoir lieu si nous n’avions pas eu des amis aux Etats Unis. Il y a quand même des gens là-bas qui ont compris notre cause et qui nous soutiennent. C’est eux qui nous fournissent le matériel dont nous avons besoin pour nos actions. Ce sont des gens bien. Nous allons réaliser une mission avec eux. Ils nous ont avertis qu’un sénateur américain était sur le point de voter une loi pour permettre l’envoi de soldats sur le sol mexicain. C’est inadmissible. Avec l’aide de nos amis américains nous devons faire sauter la chambre d’hotel de cette pourriture. En le supprimant nous sauverons un nombre incalculable de vies mexicaines. Et surtout, nous montrerons ainsi que la Révolution est prête à tout. Cette fois, j’emmène Marguerita et Paolo avec moi. Nous devons rejoindre à la frontière deux de nos amis américains : Jim Crowlay et Nick Falgas. Je ne les connais pas bien, mais ce Nick Falgas ne me plait pas. Il devrait nous rejoindre au Mexique et faire la Révolution avec nous. La société américaine le pourrit trop. C’est la première mission de Marguerita en dehors du Mexique. Je voulais lui montrer le pays dans lequel nos ennemis se vautrent pour qu’elle voit les richesses qu’ils ont obtenues sur notre dos et qu’elle compare par rapport à notre pauvreté. Ces citées où les gens vivent les uns sur les autres et se bouffent entre eux comme des parasites. Tout le monde s’ignore là-bas. On aurait presque pitiée d’eux. Mais il ne faut pas se laisser attendrir, car c’est à cause d’eux que le peuple mexicain est dans la misère. Si je prends Paolo avec moi, c’est qu’il devra bientot me succéder à la tête de la Révolution lorsque notre Seigneur me rappellera à lui. Paolo est un bon petit gars en qui je porte plein d’espoir. Il a de très bons contacts avec nos amis américains. Je crois qu’il fera un très bon chef, mais il lui manque encore un peu d’expérience sur le terrain. Cette mission devrait lui en apporter suffisemment. Voila, nous sommes parti pour Washington. La route va être longue. Que Dieu ait en sa Sainte Garde notre cause. Viva la Révolution. Marguerita Ca fait maintenant un peu plus de 19 ans que je suis avec le Padre. C’est un homme bon et généreux qui s’occupe des pauvres du Mexique et qui conduit la Révolution. C’est lui qui m’a tout enseigné. Il m’a appris à lire avec la Bible. Nous vivons dans un petit village de paysans. Le Padre a sa petite église de pierres blanchies à la chaux. Il y a aussi quelques révolutionnaires avec nous et quelques paysans qui ont des champs et des chèvres. Je ne sors pas beaucoup de cet endroit. Le Padre me dit souvent qu’il vaut mieux que la petite fille du Ché reste ici en sécurité. Etre la petite fille du Ché a ses avantages et ses inconvénients. Le Padre me protège, peut-être un peu trop parfois, et tout le monde m’aime bien. Mais le Padre me dit qu’en dehors il y a pleins de gens qui me veulent du mal et il préfère que je reste ici, en sécurité avec les révolutionnaires. Le Padre dit que la misère du peuple méxicain nous la devons aux américains qui nous exploitent et nous appauvrissent de plus en plus. Tout comme mon grand père le Ché, je veux libérer le peuple méxicain et aider le Padre. Il est tout à fait d’accord avec moi et m’a appris tout ce qu’un vrai révolutionnaire doit savoir pour sauver son pays. Je sais tirer au fusil, parcourir le maquis ... Tout ça, ce sont des amis du Padre qui me l’ont appris. Je n’ai jamais vu les Etat-Unis, mais le Padre dit que ce sont des villes de béton gris où des millions de gens vivent ensemble mais s’ignorent les uns les autres. Il dit aussi qu’ils se marchent les uns sur les autres pour être les plus forts, comme des parasites et qu’en plus ils sont complètement indifférents au sort des pauvres de leur pays. Je trouve ça révoltant et je ne veux pas qu’il y ait la même chose au Méxique. Le Padre ramenne parfois des enfants au village. Il dit que ce sont des enfants dont les parents ont été tués par les américains. C’est horrible. Ces gens sont monstrueux. Comment peut on abandonner de si jeunes enfants? Ils sont si innocents. C’est moi qui s’occuppe d’eux au village. J’aime bien m’occuper de ces enfants. Ce sont un peu comme mes banbinos. Je leur parle de la Révolution et du Padre qui les a sauvés. Ils ne comprennent pas encore car ils sont trop jeunes, mais je sais que lorsqu’ils seront en âge, ils prendront le maquis et deviendront de vrais révolutionnaires.pour venger leurs parents. Nous n’avons pas la télévision au village, le Padre l’a interdite. C’est une bonne chose. Je me souvient qu’il y a quelques années, Manolo avait rammené une petite télévision et l’avait branchée. Le Padre s’était alors mis en colère et avait tiré sur la télévision avec son pistolet: sur l’écran on voyait un policier américain en train de frapper un jeune mexicain. Le Padre m’a expliqué que c’est comme cela que les américains nous traitent. Je ne veux pas qu’il y ait de télévision au village, elle est trop pourrie par la propagande des américains. Nous n’avons pas besoin de ça ici. Le Padre me parle de temps en temps de ses amis américains. Il dit que ce sont qui nous aident à faire la Révolution et qu’ils nous soutiennent. Il parait qu’un sénateur américain veut faire voter une loi pour envoyer des soldats au Mexique combattre nos révolutionnaires. Il faut absolument empécher ça. Le Padre a prévu d’aller directement là-bas pour régler son compte à ce pourri. Pour une fois, je fais partie de la mission. Le Padre veut que je vienne pour que je vois ce pays pourri. Je vais enfin pouvoir voir autre chose que le village et ses environ. Ca faisait longtemps que j’avais envi de voir quelquechose de différent. J’aime bien le Padre, mais je le trouve trop paternaliste. Je pense être suffisemment grande maintenant pour pouvoir me débrouiller toute seule. Je veux vraiment montrer au Padre que j’en suis capable. Paolo doit nous accompagner dans cette mission. Le Padre aime bien Paolo. Il pense que ce sera son successeur. Moi, je ne l’aime pas trop. C’est surtout sa manière qu’il a parfois de me regarder. Ca me fait froid dans le dos. Je préfère l’éviter. Nous devons partir pour Wasington. C’est là-bas que s’arrêtera le chemin de cette ordure de sénateur. Tico nous emmènera à la frontière. Là il y a deux des amis du Padre qui doivent nous attendre. Nous voila arrivés à la frontière. Tico est parti. Les deux américains sont là. Un vieux et un jeune. Le jeune a l’air plutôt sympatique, mais je n’aime pas la façon dont le vieux lui parle. D’ailleurs, je crois que le Padre n’a pas l’air d’aimer le vieux non plus. En route pour Washington. Le voyage sera long il parait. Tant mieux, je pourrai voir du pays. Paolo La Révolution du Padre, c’est une vaste blague. Le Padre, il a 30 ans de retard avec sa Baie des Cochons et son Ché. La Révolution, elle pourra jamais se faire comme ça. Il a rien compris. J’ai 24 ans et j’ai vraiment pas l’intention de me laisser moisir avec le Padre. D’ailleurs, j’arrive pas à comprendre comment un vieux comme ça peut avoir autant de charisme. Avec sa défroque de padre pourri, son même cigare toujours humide. Il est tout le temps mal rasé. Il ressemble vraiment à rien. Il me fait rire avec ses passages moisis de la Bible et ses « Moi, j’ai bien connu le Ché, c’était un grand homme ». M’enfin, le Padre il m’a à la bonne. C’est l’essentiel. C’est pas comme ce Nick Falgas. Ca c’est un chef. C’est un américain qui travaille pour une organisation aux Etats-Unis. Eux ils ont compris comment ça se gagnait une révolution. Avec de l’argent et du pouvoir. A coup de corruption et de traffics en tout genre. Ces gens, ils ne reculent devant rien. Ils sont vraiment formidables. Et puis Falgas il fait plus figure de chef avec son complet. Ce type, il respire l’autorité. Je suis bien content de l’avoir rencontré il y a deux ans. Il a tout de suite vu que j’avais de l’ambition et m’a proposé de travailler avec lui pour son organisation. Ca c’est bien. Il m’a promis que je remplacerai le Padre très rapidement à la tête de la Révolution et qu’après j’aurai une place importante dans son organisation. Le pouvoir et l’argent. C’est ça la Révolution des années 90. J’ai rien dit au Padre. De toute façon il aurait rien compris. Le fric, il a pas encore compris à quoi ça sert. La dernière fois qu’il m’a vu avec de l’argent, il me l’a pris en disant que ça servirait plus à la Révolution qu’à moi et que l’argent c’est la pourriture des Etats-Unis. Gonflant le Padre. Maintenant je suis obligé de planquer le fric que me donne Falgas. Ca craint. Falgas m’a dit qu’il avait des problèmes actuellement avec un juge américains par apport à ses actions passées. Il m’a demandé de l’aider. Je peux pas faire moins. Il veut qu’on fasse sauter la chambre d’hotel de la femme et de la fille du juge à Washington. Falgas dit que comme ça, le juge s’écrasera si on touche à sa famille et que les autres juges américains fermeront leur gueule de peur de subir le même sort. Il dit aussi que c’est mieux que de buter le juge, ça en fait un martyr et les autres vont prendre sa place. Ce Falgas est vraiment formidable. D’ailleurs, il m’a offert un superbe Browning dernièrement que je cache à ce vieux fou de Padre. J’ai fait gober au Padre qu’un sénateur américain voulait faire passer une loi pour envoyer des soldats au mexique pour traquer les révolutionnaires et qu’il fallait faire la peau à ce sénateur avant qu’il ne passe sa loi. Comme ça, j’amène à Falgas du Zentec pour tout faire péter avec en plus l’accord du Padre. C’est tout bon. Ca va me faire plaisir de rouler le Padre dans la farine avec ses principes à la con. D’ailleurs, un Padre dans une Révolution, c’est vraiment du n’importe quoi. Le Padre veut emmener Marguerita avec lui. Cette fille est vraiment trop bonne. Il faut que je me la fasse. Comme ça, j’aurai vraiment l’impression de baiser le Padre. En plus, la petite fille du Ché, c’est pas n’importe qui. Ca me permettrai d’avoir l’appui des révolutionnaires. Ca, c’est vraiment un bon plan. Bon, on est parti pour Washington. Va falloir jouer serré. Faudrait pas que le Padre se doute que je joue double jeu avec Falgas. C’est pas encore le moment. Nick Falgas La Camora, c’est ma famille. Le pouvoir et l’argent sont deux concepts qui tiennent une place très importante dans la société américaine des années 90. Ca, peu de gens l’ont compris. La Camora par contre intègre parfaitement ces concepts dans son organisation. C’est pour ça qu’elle est si puissante de nos jours. J’ai commencé au sein de la Camora en tant que tueur à gage. C’est un boulot qui demande beaucoup de sang froid et de sens des responsabilités. La Familia attend beaucoup de toi lorsqu’elle te demande un travaille de ce genre. Il ne faut pas la décevoir. Les tueurs à gage de la Camora sont ses bras. Ce sont eux qui lui permettent d’assoir son règne par la peur. Beaucoup de gens font ce que demande la Camora parce qu’ils ont peur de leurs tueurs à gage. Si les gens de la Camora sont contents de ton travail, ils peuvent te proposer de prendre une place plus importante au sein de leur cercle avec des resposabilité plus importantes. C’est comme ça que je me suis retrouvé à la tête du département de traffic d’armes de la côte Est des Etats-Unis. Ce boulot est très important dans la Camora. Mais ça donne encore plus de resposabilités et d’importances. Comme ça, je connais beaucoup de gens au sein de la Familia. Des gens bien qui ont compris ce qu’il faut faire pour être au sommet de la société. Il y a quelque temps, j’ai passé plusieurs semaines en Sicile pour discuter de mes projets avec les grands parrains de la Camora. Ils ont approuvé mes actions et me soutiennent. C’est un bon point si je veux progresser plus tard dans l’échelle de la Camora. Ca peut paraitre bizarre qu’un américain possède une place aussi importante dans un cercle plutôt réservé aux Italiens, mais nous sommes plusieurs. Nos racines américaines nous permettent de mieux comprendre la société, ce qui rend les actions de la Camora plus efficaces. Depuis quelque temps je m’intéresse à une petite révolution de quelques utopistes mexicains. Elle est menée par un padre qui a trente ans de retard. Il en est encore à parler du Ché et de la Baie des Cochons. Il y a surtout un jeune mexicain plein d’ambitions. Je lui ai fait miroiter la possibilité de remplacer le Padre et d’obtenir un peu d’argent et de pouvoir. De cette menière je le manipule totalement. C’est pratique pour le traffic d’armes de la Camora. Le Mexique est une bonne plaque tournante et leur contact me permet d’obtenir assez facilement du zentec. Le Padre n’est pas au courant de mon appartenance à la Camora. Il croit que je suis à fond dans sa révolution. Il risque de tomber de haut. Tant pis pour lui. Notre société n’a pas de place pour les gens comme lui. J’ai quelques problèmes actuellement avec un juge américain. Il a trouvé des traces de mon ancien boulot de tueur à gage et risque de me poser de gros problèmes. Nous sommes en train de faire pression sur lui pour qu’il abandonne le morceau. Bien sûr, la corruption n’a pas marchée avec ce genre de juges nouveaux qui se prennent pour des super héros. Alors nous allons faire sauter la chambre d’hotel à Washington où doivent descendre sa femme et sa fille. De cette manière ça le calmera. C’est mieux que de le supprimer. Ca le ferait passer pour un martyr et ça n’empêcherait pas ses collègues de reprendre l’affaire. En touchant à la famille, en général, ça fait plutôt réfléchir les gens à deux fois. Pour cette petite mission, j’ai demandé au jeune mexicain de m’aider. Il sera accompagné du Padre et de la soit disante petite fille du Ché. C’est ridicule. Par contre, je n’aime pas le type que m’ refillé la Camora pour m’aider dans cette affaire. C’est le neveu d’un des patrons du traffic de drogue du coin. Il paraît que c’est un expert en explosif. Mais c’est surtout un camé. Ce type ne vaut rien. Il a failli nous foutre dans une merde pas possible quand on s’est fait contrôler sur l’autoroute par un flic. Il avait de la dope sur lui et le flic allait faire une histoire pas possible. Heureusement que j’ai pu lui faire oublier l’affaire avec quelques billets de cent. Et c’est parti pour Washington. Le Padre a l’air d’être un type assez emmerdant. Il faut absolument que je lui fasse accepter de se débarasser de ses fringues de prêtre. Dans le quartier où nous allons, ça va forcement attirer l’attention et il faut éviter ça à tout prix. Jim Crawley Tout est vraiment pourri. Le monde, la société américaine. Je me suis vraiment planté d’époque. Les gens ne cherchent qu’à se bouffer les uns les autres pour avoir encore plus de pouvoir. Ca me fait vraiment gerber. Mais qu’est-ce que je peux y faire. En plus, y a cette merde de dope dont j’arrive pas à me débarrasser. On m’a refilé ça un jour en disant que ça règlerait mes problèmes, que ça irait mieux. Mon cul, maintenant je suis accros à cette saloperie et je suis encore plus dans la merde. Mes parents, c’était des cons. Ils sont morts dans un accident de bagnole. Bien fait pour leur gueule. C’est mon oncle qui m’a élevé. Il bosse pour la Mafia. Une grande famille il parait. Des clous ouai. C’est plutôt une bande de type qui se bouffent les uns les autres pour avoir du fric et du pouvoir. C’est vraiment gerbant. L’école, j’ai jamais aimé ça. Les trucs qu’ils te font apprendre te servent à rien une fois que t’es dans la rue. Y avait que la chimie qui me plaisait bien. C’était sympa de fabriquer quelquechose à partir de rien. En plus, il y a plein de couleurs. C’est mieux que ce monde gris pourri. Comme je montrais quelques attirances pour la chimie, mon oncle m’a dit qu’il pouvait me trouver du boulot chez lui en tant que spécialiste dans les explosifs. Les explosifs je m’en fous, mais de toute façon faut bien vivre, alors j’ai pas dit non à mon oncle. La vie est vraiment trop pourrie. J’ai l’impression d’avoir rien fait de la mienne. J’attend que ça se passe. Mais putain, il doit bien exister quelque chose d’autre, quelque chose de mieux. Mais quoi ?... J’ai pas encore trouvé et j’attends toujours. Mon oncle m’a dit qu’un certain Nick Falgas avait des problèmes avec un juge américain pour une histoire de meurtre. Il voulait que je place des explosifs dans la chambre d’hotel à Washington où doivent descendre la femme et la fille de ce juge pour tout faire péter. Une sale histoire pourrie encore. On doit d’abord passer chercher des mexicains à la frontière. Il doivent bosser avec nous et ammener du zentec. Falgas a dit que je devais leur faire croire qu’on bossait pour eux pour leur révolution et qu’on devait pas dire qu’on faisait partie de la Mafia. C’est comme il veut Falgas. De toute façon, ce type est un vrai connard. Il arrête pas de me gueuler dessus parce qu’on s’est fait arrêter par un flic sur l’autoroute et que celui ci a trouvé ma dope. de toute façon, Falgas lui a fermer sa gueule avec quelques billets de cents. De toute façon, il me reste encore quelques sachets planqués dans la doublure de ma veste. Les trois mexicains, c’est un Padre, un jeune con et un jeune femme. Le Padre a l’air assez marrant dans son habit de prétre avec son cigare humide. La jeune femme, elle, est très belle et à l’air assez gentille. De toute façon, les femmes comme ça, je pourrai jamais m’en faire. Je voudrais pas qu’elle sache que je suis camé. J’aime pas que les gens ait pitié de moi. Bon, allez, c’est parti pour Washington. Encore un voyage de merde... Un Padre pour la Révolution. Synopsys : Cinq terroristes doivent faire sauter une chambre d’hôtel. Pour deux des terroristes, la victime est un sénateur pourri. Pour deux autres, les victimes sont la femme et la fille de ce sénateur. La cinquième personne s’en fout. En plus de ce plan de traitre, la fille et le pro en explosif tombent amoureux. La majeure partie du scénar doit se passer dans une chambre d’hôtel où les perso vont laisser éclater les conflits qui les opposent avec une découverte progressive des traitres à la cause de la Révolution. En gros, c’est une sorte de semi huis clos. Il y a, à priori, plusieurs façons de jouer ce scénar: sérieusement ou de façon caricaturale (sans toutefois tomber dans les excés). En bref, Nick Falgas est plus ou moins un ponte de la Mafia. Celui-ci est actuellement inquiété par un juge américain qui le suspecte d’avoir été tueur à gage pour la Mafia. L’affaire est sur le point d’éclater, mais la Mafia va tenter de faire taire ce juge. Falgas est chargé de piéger la chambre d’hôtel de la femme et de la fille de ce juge. Puis la Mafia va discuter avec le juge par téléphone pour étouffer l’affaire, le menaçant de faire sauter la chambre d’hôtel. Pour l’aider dans son oeuvre misérable, Falgas a choisi d’utiliser trois mexicains qui croient tous plus ou moins à une révolution utopique. Le Padre et Marguerita pensent qu’ils vont assassiner un sénateur pourri qui veut envoyer des troupes américaines pour museler la Révolution. Le troisième mexicain est au courant de tout, mais Falgas lui a fait miroiter la place du Padre, l’argent et le pouvoir. Le cinquième perso est un artificier camé qui a été imposé a Falgas. Ce dernier ne peut pas le sentir et n’arrête pas de lui gueuler dessus. Il est prévu qu’au long du scénar Marguerita et l’artificier tombent amoureux. Mais le plastiqueur a trop peur que Marguerita se rende compte qu’il est camé. Bon, si t’as pas compris, lis les backgrounds, ils sont suffisemment clairs pour voir toutes les interactions possibles. Les petites scènes d’action. Le voyage. Il est prévu de faire jouer une petite partie du voyage vers Washington. Tout ça, pour développer un peu la tension entre les joueurs. Je rapelle que Marguerita a envit de voir du pays. Tu peux décrire l’ambiance chaude et lourde qui règne à l’intérieur du mini- bus. Les positions dans le bus : Falgas conduit. A côté, le Padre. Derrière, entre les sacs de Zentec, les autres. Le voyage est long, et vers midi, il va falloir s’arrêter pour manger. Où? Dans un fast-food américain bien sûr. C’est clair, normalement, le Padre pète les plombs. En profiter aussi pour que Falgas remette sur le tapis l’histoire de la défroque. Au fast-food, Marguerita se régale et trouve la nourriture plutôt bonne. Faire en sorte de développer aussi les liens entre Marguerita et Jim. Possibilité aussi d’introduire un playboy Californien qui fait de l’oeil à Marguerita. Le voyage reprend ensuite jusqu’à Washington où ils vont arriver de nuit. C’est le Mardi soir. L’attentat est prévu pour le lendemain Mercredi. A Washington. Il est prévu que la femme et la fille du sénateur descendent au Madoc Hotel, un hôtel assez luxueux situé sur une grande avenue de Washington. La chambre réservée est la 521. Elles doivent normalement arriver Mercredi dans l’après-midi. Ce qui laisse au groupe la matinée pour s’installer. La Mafia a loué un bureau dans l’immeuble situé juste en face de l’hôtel. C’est de là que vont partir les opérations. Dans ce bureau, il y a déjà du matériel d’observation (jumelles infra rouge, téléscope ...) des sacs de couchages et des matelats, une petite kitchenette avec un peu de nourriture, une télévision et surtout un téléphone. Il y a aussi deux habits de personnels de l’hôtel d’en face. Le bureau se trouve à peu près en face de la chambre 521. D’ailleur celle-ci possède une large baie vitrée qui permet assez facilement de voir ce qui s’y passe. Le groupe débarque donc le Mardi soir et va s’installer. Avant de rentrer dans l’immeuble, il faudra que le problème des vêtements du Padre soit réglé. Il y a dans le mini-bus des costumes à leur taille. Le mini-bus peut être garé dans le parking sous- terrain. Le seul équipement supplémentaire concerne le zentec et tout ce qu’il faut pour la mise en place des charges explosives. Normalement, il n’est rien prévu pour le soir comme évènement. Falgas en profitera pour expliquer le planning du lendemain. Jim ainsi que Marguerita devront s’introduire dans l’hôtel à l’aide des tenues de personnel pour poser le zentec dans la chambre et mettre un micro dans le téléphone. Possible discussion du Padre sur le fait que ça risque d’être dangereux. Le lendemain. Le lendemain matin, il faut que le groupe se prépare pour poser les charges dans la chambre 521. Jim et Marguerita doivent s’en charger. Laisser au joueur de trouver la façon dont ils vont rentrer dans l’hôtel. La tenue de Jim est celle d’un maitre d’hôtel: tenue élégante et stricte qui va assez bien à Jim. La tenue de Marguerita est celle d’une femme d’étage. La tenue est plutôt sexy: bustier assez moulant, petite jupe plissée noire et collant noir. Cette petite scène est faite pour développer les liens entre Jim et Marguerita. Il faut faire en sorte de développer les attirances entre les deux. Ne pas oublier non plus que Paolo aimerait bien se faire Marguerita. C’est probablement la première fois qu’il va voir Marguerita dans une tenue un peu plus sexy que ses vêtements poussiéreux et sales. Une fois dans la chambre, les joueurs peuvent placer les charges où ils veulent, mais il est probable que la première chose qu’ils feront sera de fermer la baie vitrée avec les rideaux. Conséquence, les autres perso restés dans le bureau en face ne vont pas voir grand chose. Si les joueurs ne pensent pas à fermer le rideau, fais leur comprendre qu’ils ont une vue superbe sur la rue et les bureaux d’en face. Ce qui est envisageable, c’est que pendant que Jim pose les charges, Marguerita fera le guet. Alors là, il doit se passer quelquechose. Une femme de chambre va entrer dans le couloir et se diriger vers la chambre. Il est un peu tard pour les perso pour se tirer sans être vus. La seule solution possible est de se planquer dans la penderie ou bien sous le lit. En tout cas, le but est que les deux perso se retrouvent dans un endroit confiné l’un contre l’autre. Peut-être rajouter à ce niveau la description du parfum suave de Marguerita. En tout cas, la femme d’étage rentre dans la chambre pour y mettre des fleurs, brancher le chauffage et surtout ouvrir les rideaux. Elle n’y reste qu’une petite minute et après s’en va. Par contre, en face, du bureau, ça risque d’être la panique. En effet, une fois les rideaux fermés, ils ne vont plus rien voir. En bas, dans la rue, un des personnels de l’hôtel va sortir précipitemment pour allez prévenir un policier en faction dans la rue. Ce policier rentre dans l’hôtel. Quelques instants plus tard, ils voient une femme d’étage ouvrir les rideaux. Suspens et angoisse ... Non, en fait, rien de grave. Laisse les mijoter un peu, puis fait sortir le flic de l’hôtel avec un clochard. Le reste se passe sans aucun incident. L’après-midi. Bon, arrive le milieu de l’après-midi. C’est là que commence la scéance des coups de téléphone pour Falgas. En effet, la Mafia vient d’entrer en contact avec le juge et négotie avec lui son silence. Elle tient au courant Falgas de l’avancement des négotiations. Par contre, les autres perso vont probablement surveiller la chambre d’en face. Vers 19 heure, Falgas reçoit un nouveau coup de fil. Précision, le téléphone est dans une autre pièce. De toute façon, il est portable. Presqu’au même moment, la femme et la fille rentrent dans la chambre posent leurs valises sur le lit puis s’en vont. Il faut que cette scène soient visible de tous. Pour le moment, il n’y a eu aucun ordre de faire tout sauter, donc tout va bien. En fait, les perso vont s’apercevoir ou commencer à se douter que c’est pas la bonne cible. A Falgas d’être diplomate et de trouver des réponses bidonnes pour continuer à faire croire pour le moment que la cible est toujours le sénateur. Là, c’est clair, les perso vont commencer à se poser des questions. Début de soirée. Vers 21 heure, la femme et la fille vont rentrer dans leur chambre et ne plus en sortir. Il peut être intéressant de décrire les actions qu’elles vont faire. La femme va recevoir un coup de fil (de son mari) qui lui demandera si tout va bien. Il ne fait aucune allusion à ses menaces de la part de la Mafia. Faire en sorte d’introduire cette scène assez tard, quand les perso seront quasiment sûr que le juge ne viendra pas et que la cible n’est pas la bonne. Il y a possibilité d’apprendre le procés de Falgas par l’intermédiaire de la télévision (CNN par exemple). La femme a aussi commandé à boire, et un garçon d’étage frappera à sa chambre pour lui servir sa boisson. Puis décrire aussi la mère s’occupant de sa fille ou la fille regardant la télévision. La mère et la fille se couchent vers 22 heures et ne tirent pas les rideaux. Les jumelles infra rouge peuvent être utiles. Les coup de fils pour Falgas vont allez bon train. A chaque fois les perso n’entendent que les réponses de Falgas. Il est possible que le Padre finisse par péter un plomb et demender à Falgas des explications sur ces coup de fils. Le signal. Vers 23 heures, les négociation avec le juge n’ont pas abouti, et la Mafia donne l’ordre à Falgas de faire sauter la chambre. Normalement, si les perso ont été joués correctement, ils doit se passer pas mal de choses. En particulier, l’ordre de Falgas risque de ne pas être exécuté tout de suite. A préciser aussi, les commandes des mises à feu sont détenues par Jim, et les seules personnes à être armées dans cette pièce sont Falgas, le Padre et Paolo. Mais si on cherche bien, on peut trouver des couteaux dans la cuisine. Le dénouement La fin peut se passer de différentes façon suivant que les charges ont explosé ou non. Si elles ont explosé, il est fortement probable que le Padre soit hs ainsi que Marguerita et Jim. Ne reste plus que Paolo et Falgas. La, c’est la fuite, car les coups de feu ne vont surement pas rester inapercu. Par contre, dehors, ça pulule de flics. Suivant l’humeur, tu peux faire jouer une petite fusillade entre les deux survivants et les flics, ou bien si t’as aucune morale laisser fuir Falgas et Paolo (Si Falgas le bute pas lui aussi) Bon, deuxième possibilité, les charges n’explosent pas. Dans ce cas là, c’est Falgas qui est hs et probablement Paolo avec lui. Alors là, il y a le téléphone qui sonne. C’est la Mafia qui demande si tout c’est bien passé. Elle risque d’être surprise par la réponse et décider d’envoyer rapidement une équipe de nettoyeur sur place (environ 20 minutes pour être sur place). Ca peut être assez sympa de faire jouer cette rencontre entre les survivants et cette équipe de nettoyeur. Peut-être même faire en sorte que Jim ait à se sacrifier pour que le Padre et surtout Marguerita puisse s’enfuir. Alors après, tu fais comme tu veux pour la fin. Enfin troisième possibilité, les joueurs n’ont pas joués leurs perso et personne n’est mort et les charges ont sauté. Là, je pense que t’es au bar depuis une heure ou deux en train de discuter avec Zozo qu’a rien maitrisé. Bon ben tant pis, t’as qu’a sanctionner l’équipe !!