LOVE IS A FATE
Une table récapitulaitive des différentes sections de ce scénario se trouve à la fin du document
Une lettre brûlante
France, août 1944, la situation est difficile. Mais avec la nouvelle du débarquement allié et les émissions optimistes de la radio anglaise, lespoir revient.
Cest alor! s que venant perturber la routine habituelle de leurs vies, les PJs reçoivent une lettre dune vieille connaissance, Rémy Garrenne, leur fixant rendez vous à Paris. Le caractère mystérieux et alarmiste de celle-ci ainsi que la nature du correspondant les poussent chacun à partir immédiatement vers la capitale.
Petits meurtres entre amis
Rémy Garrenne est un ancien condisciple des PJs, ces derniers sont liés par le sang dun malheureux camarade de classe, Thomas François, sacrifié au cours dun rituel impie, une erreur de jeunesse qui leur fit entrevoir lautre côté dune atroce réalité. Après cette nuit, ils se séparèrent et cette missive inopportune devrait raviver les craintes et la curiosité de chacun...Surtout quaucun deux ne sait que les autres membres de cette fâcheuse aven! ture ont été contactés.
Ce calendrier est donné à titre indicatif, vous serez probablement amené à le faire évoluer selon les choix de vos PJs
Jeudi 17 :arrivé des PJs à Paris-rendez vous manqué au vieux clos Vendredi 18 :visite de Sophie Martin-Guerre -visite de Fritz Obermüller Samedi 19 :R.A.S. Dimanche 20 :tentative deffraction dun franc- maçon envoyé obtenir des informations sur le groupe Lundi 21 (nuit) :le rêve Mardi 22 :découverte de ladresse de Suzanne -rendez vous avec Obermüller aux tuileries, il vient dêtre démis de ses fonctions -tentative denlèvement de Suzanne par la Gestapo Mercre! di 23 : rencontre avec les francs maçons Jeudi 24 : descente dans les sous-sols de Paris et/ou mission de sauvetage de Suzanne, ou toute autre chose le cas échéant Vendredi 25 : final |
Les acteurs
Benoît Maréchal ; rédacchef dun petit journal, communard et par la force des choses, résistant.
Antoine Duchamps ; avocat, et mystique qui cherche la réponse à ses doutes existentiels dans la franc-maçonnerie
*Jean-Noël Degas ; un antiquaire et occultiste à ses heures, ancien ! amant de la femme de Garrenne, poussé par la nostalgie du n amour ancien
Louis Ferrer ; professeur de sciences, le souffre douleur du petit groupe, son couple bat de laile.
*Raoul François ; médecin de campagne, le frère de linnocente victime, animé de noirs desseins de vengeance et de rancune* personnage à attribuer en priorité
Synopsis à rebrousse temps
Donc Rémy Garrenne savant fou. Camarade de jeunesse des PJs, s'était en quelque sorte érigé en leader du petit club très privé quils avaient formé. Et tous évoluaient sous son égide. Alors quil les entraînait à la découverte de secrets toujours plus horribles et insolites jusquà ce drame : lassas! sinat abject et collectif du pauvre Thomas, victime rituelle dune invocation qui attira hors des espaces insondables une chose qui naurait jamais dû exister... Ce qui marqua la fin dune belle et heureuse amitié, ainsi que lascendance de Garrenne sur le groupe, à la suite de quoi ils se séparèrent.
Pendant ce temps, Garrenne lui se maria, eut une fille et poursuivit ses recherches et ses expériences. Ses études le menèrent sur la piste des scientifiques hyperboréens. Malheureusement, le manque de crédit et certaines divergences avec les autorités lui fermèrent laccès de nombreuses sources dinformation. Cest alors quune suite de malheurs interrompit le cours de son travail : victime de plusieurs scandales il perdit son poste et au cours de la même année sa femme décéda ce qui acheva débra! nler sa raison déjà déficiente. Tandis que le pay s capitulait devant la menace allemande il rejoignit le rang des collaborateurs. Le pouvoir doccupation très intéressé par ses recherches accéda à toutes ses demandes et quelques années plus tard son travail approchait de son terme grâce à la découverte du sortilège qui représentait le but final de ses recherches.
Ce qui nous amène à un peu avant le début de ce scénario. Son entreprise avait presque abouti, lorsquil fut victime dun soudain revirement appelez cela, crise de conscience, remords ou peur, peut-être les trois mêlés devant lénormité du cataclysme quil allait déclencher. Il avait en effet conçu une machine permettant dexécuter un rituel dinvocation dune puissance incommensurable, ouvrant un chemin aux dieux extérieurs vers notre monde! .
Il décida alors de senfuir après avoir détruit lensemble de ses travaux. Cest là que ses commanditaires ne furent plus vraiment daccord avec lui. Etroitement surveillé, il ne put mener son plan à bien et décida denvoyer un message de détresse à des personnes quil savait ne pas pouvoir lui refuser leur aide, les PJs !
Suite à une bavure dun des hommes chargé de le surveiller, il reçut une rafale de Mauser. Parvenant à échapper à la capture et sentant la mort proche, pressentant un sort pire encore si ses restes devaient être découverts il conçut le plan de semparer du corps de sa fille, Suzanne et de tout abandonner derrière lui. Malheureusement épuisé nerveusement par les derniers événements il ne parvint à mener à bien que la moiti&ea! cute; de son projet : il laissa le corps de sa fille livré à lui-même, tandis que son propre esprit sombrait dans le néant du coma. Celle-ci presque totalement amnésique, guidée par quelques réflexes de survie trouva refuge chez une amie. Et cest là que les choses se compliquent ; la monstrueuse incantation jusque-là emprisonnée dans son esprit, maintenant hors de tout contrôle conscient va chercher à séchapper le sa prison de chair et dos pour déferler et corrompre le monde alentour. Enfin la disparition de Suzanne naura pas laissé tout le monde indifférent, puisque son amant un jeune lieutenant de la Werchmacht, Fritz Obermüller, laissé sans nouvelle, se rongeait les sangs, fou dinquiétude pour elle.
Des différents protagonistes et de leurs motivations
Nos PJs vont être confrontés à trois factions plus ou moins rivales au cou! rs de leurs investigations, les S.S., un groupe de Francs Maçons de la loge parisienne du Grand Orient de France et une mystérieuse entremetteuse, Mlle Sophie Martin-Guerre.
Les S.S. : dés la première rencontre ceux-ci vont faire étroitement surveiller les PJs. Leur marge daction étant de plus en plus étroite, et pensant que ceux-ci peuvent fournir beaucoup plus dinformations si on leur laisse les mains libres, ils vont sappliquer à ne pas entraver leurs recherches, leur priorité étant de retrouver Garrenne pour lui arracher le rituel. Leur chef, Simon Krammer nest ni plus ni moins quun fanatique serviteur de Nyarlathotep qui accorde toute son attention à la réalisation des plans du Pr Garrenne.
Bien sûr si dune manière où dune autre les PJs parvenaient à fausser la surveillance allemande (cest &! agrave; dire quils ne puissent plus être localisés même à leur hôtel), les nazis nhésiteraient pas à recourir à linvocation dun Byakhee pour leur ramener un membre du groupe afin de linterroger (quil soit mort ne serait pas un obstacle insurmontable pour eux).
Les Francs Maçons : société secrète déclarée hors-la-loi sous loccupation : ils connaissent Garrenne pour avoir tenté de le dissuader de poursuivre ses recherches mais ne possèdent que peu de renseignements sur lobjet définitif de ses études, si ce nest que cest quelque chose dune nature terriblement dangereuse. Voyant les PJs sintéresser à laffaire ils vont essayer den apprendre un petit peu plus sur eux (sans se monter ni très habiles ni très discrets) avant de les contacter (ce quils ne pourront pas, de toute façon, faire! ouvertement, ce qui les rendrait par trop vulnérables). Ce luxe de précautions peut les rendre suspects à un groupe de PJs tendu, ce qui serait dommage car quand ils se seront assurés du groupe et auront pris la mesure réelle du péril, ils se montreront dune aide précieuse.
Sophie MARTIN-GUERRE : cette charmante jeune femme a appris lintérêt des Nazis pour le Pr Garrenne ainsi que pour des informations de grande importance quil détiendrait. Elle sait que ce dernier est mort et où il est mort. Elle la en effet vu se réfugier au cimetière et sapprêtait à semparer de lui lorsque Suzanne arriva. Elle du attendre que la fille parte pour entrer et découvrit Rémy mort, sans rien dutile en vue. Elle a dans lidée que cest Suzanne qui possède la clef qui intéresse les Allemands e! t na pas jugé utile de prévenir quiconque de ce qu elle sait, espérant marchander ses informations au meilleur prix ultérieurement.
Elle agit pour son compte personnel, mais selon le comportement des PJs, elle peut les prendre en sympathie et se ranger de leur côté, en tout cas jusque-là elle fera de son mieux pour accompagner le groupe tout en leur en révélant le moins possible qui ne serve pas son intérêt direct.
Ce personnage peut être utilisé par le MJ pour canaliser son groupe de joueur et sils en ont véritablement besoin, comme une aide pour le groupe.
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Jeudi 17 août 1944.Le train ne sifflera pas cette fois
Larrivée de chaque PJ à la gare marqué par un rapide interrogatoire et une fouille sommaire, devrait &e! circ;tre loccasion de les prendre séparément durant quelques minutes afin de leur permettre de bien simprégner de leur rôle. Insistez sur les préoccupations immédiates du personnage, faites leurs essayer de deviner pour quelles raisons Garrenne leur a adressé ce message. Au besoin rappelez leurs buts personnels dans cette affaire, mais évitez de mentionner lincident... Profitez en pour leur faire sentir lambiance de fébrilité dans laquelle est plongée la ville depuis quelques jours.
Ils arrivent en début daprès midi et doivent normalement se rendre directement à la brasserie où Garrenne leur a fixé rendez-vous à 15 heures 30. Mais sils décident de passer faire une réservation dans un hôtel, dacheter un billet de retour ou de passer prendre un casse croûte auparavant laissez les! faire rappelez leur simplement lheure du rendez-vous.
Rendez vous manqué, ou quand le Garrenne vous pose un lapin
Les PJs ont rendez-vous à la brasserie du Vieux Clos située au n° 6 de la rue Mouffetard (quartier de Montparnasse). Celle-ci est quasi déserte ces jours-ci mais bien achalandée par le patron qui se livre au marché noir.
La première surprise qui les y attend est de constater que danciens camarades sont présents et qu'en loccurrence les autres joueurs incarnent les autres membres impliqués dans le funeste incident.
La serveuse viendra tout naturellement leur demander ce quils désirent consommer et les laissera en paix jusquà 6 heures du soir où le couvert est mis pour faire restaurant. S'ils ne désirent pas dîner le patron les conduira dans une petite salle attenante où ils pourront demeurer jusquà la fermeture ; minuit, puisque le couvre! -feu nest plus respecté.
Il est inutile dattendre Rémy Garrenne, celui-ci ne viendra jamais (et pour cause, il est décédé dans la, nuit, mais ça justement, personne ou presque ne le sait...), Mais le MJ est libre de laisser le huis-clos se poursuivre à sa guise.
Roger Letanneur, patron du vieux clos et Stéphanie " fifinne " Gardon la serveuse.
Qui est-ce-quon mange ce soir ?
À ce point de laventure, la destinée des PJs est entre leurs mains. Devant cette situation et surpris par la réunion de leur ancien cercle damitié il serait logique de penser quils vont vouloir en savoir plus sur la disparition de celui qui la provoqué et se mettre à enquêter.
Mais comme rien n! 6;est acquis davance, il se peut que vous soyez contraint de leu r forcer la main. Sils décident de se séparer et de rentrer chacun chez soi bien tranquillement faites intervenir deux hommes de la Gestapo conduits par Von Reslieng. Ces derniers pourraient auront obtenu lidentité des PJs et ladresse du rendez-vous lors dune perquisition au domicile de Garrenne quils auraient mené en début de matinée).
Les hommes ne leur donneront aucune précision, si
ce nest que leur ami est actuellement lobjet dune enquête, quils sont priés de rester à la disposition des services de police (c.-à.-d. de ne pas quitter la ville et de leur indiquer leur lieu de résidence) et leur confisqueront leurs ausweiss (1).
Nutilisez toutefois cette solution quen dernier recours, Si ensuite votre groupe décide de forcer les barrages militaires aux gares et de jouer les ZMIB (2) ces! t là une toute autre histoire.
Recherche Suzanne désespérément
Il est donc convenu que les PJs vont passer un moment à Paris (que ce soit de leur plein gré ou quils y soient contraints par la main du destin). Laissez les donc sorganiser un peu et commencer des recherches sils le souhaitent, leur seule piste est ladresse de Garrenne (quils peuvent obtenir dans nimporte quel annuaire). Quoi quil en soit, il ne se passera rien avant la fin de la journée ou au plus tard le lendemain matin !
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Vendredi 18 août 1944Les journaux officiels cessent de paraître (seuls Libération et quelques autres journaux clandestins seront encore distribués), et dans l! 46;après-midi seront affichés les premiers appels &agrav e; la mobilisation générale décrétés par Rol-Tanguy et les forces communistes adressés à la population pour quelle sinsurge. De nombreux services sont en grève, la ville est comme paralysée.
Cest au cours de cette journée que les PJs doivent recevoir deux visites dignes dintérêt. Le MJ peut les faire intervenir dans lordre qui lui paraîtra le plus opportun.
Mlle Sophie peut même les contacter la veille au soir alors quils viennent de sinstaller dans lhôtel.
Une visiteuse inattendue
Il serait bon avant cette rencontre quun journal arrive, dune façon ou dune autre, dans les mains de lun des membres du groupe. Que ce soit en lachetant à la descente du train pour quelques centimes à un crieur qui passait par-là ou que ce! lui ci soit déposé sur la table de sa chambre dhôtel.
Veillez bien en tout cas à ce que cette action soit impersonnelle et totalement fortuite.
Cette rencontre ne requiert pas la présence du groupe au complet, un seul PJ peut même faire laffaire.
Cest quelques minutes avant quentre Mlle Sophie MARTIN-GUERRE que le PJ en question louvre et le feuillette mécaniquement lorsquil tombe sur un bout de papier griffonné à la main intercalée entre deux pages, lui fixant un rendez-vous surprenant dans sa chambre ou le hall de lhôtel pour dans quelques minutes.
Après cette entrée en scène quelque peu théâtrale, Sophie se présentera au PJs leur proposant dans leur propre intérêt son assistance pour retrouver les Garrenne (éventuellement les incitant à retrouver ce! ux-ci). Elle espère ainsi en apprendre plus sur la raison pour laquelle Rémy les a convoqués et bénéficier de toutes les informations utiles relatives à Suzanne et finalement pouvoir surveiller de près le petit groupe.
Dans un premier temps elle prétendra être une amie de la famille, devant un refus obtus, elle invoquera de mystérieuses et puissantes relations pour laisser entendre aux PJs quils nont pas le choix et doivent la garder avec eux ; si malgré tout elle se heurte à un refus définitif, elle leur dira quelle les recontactera et fera comme tout le monde, se mettra à les suivre de près.
Un hôte de marque
Alors quils sont tous réunis, un sergent de la Wechmacht, vient les convier à rencontrer et à titre officieux, bien sûr son supérieur pour une affaire de la plus haute importance, ajoute-t-il, sans en dire plus. Si ceux ci ! refusent, il sen ira sans insister, et son supérieur le Lieutenant Obermüller passera les attendre dans la journée du lendemain accompagné de 6 soldats qui lattendront dans le hall de lhôtel.
Nayant pas reçu de nouvelles de sa dulcinée il sest aussitôt renseigné sur les événements récents et a fini par obtenir les identités des PJs comme seul élément en lien avec celle-ci.
Le jeune homme se montrera direct et relativement sympathique (malgré son origine allemande, et son grade relativement élevé). Il sinquiète réellement de ce qui est arrivé à Suzanne et sera prêt à leur fournir aide et assistance pour quils la retrouvent. Sils persistent à refuser, il se montrera triste et ninsistera pas leur demandant de le contacter sils obtiennent! la moindre nouvelle.
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Dimanche 20 août 194411 heures
: échauffourée au quartier latin, (éventuellement déplacez lévénement pour le faire intervenir au cours de la visite des PJs). Un jeune homme danse comme en transe dans un cercle tracé à la craie sur le sol, tandis que la foule autour le hue et le bouscule. Une patrouille intervient. Un vieillard (Ezechiel) en profite pour bousculer lattroupement et rompre le cercle, le jeune homme senfuit comme un fou. La patrouille ouvre le feu sur les civils. La presse clandestine ne relatera quun accrochage entre soldats allemands et civils.
15 heures 30 : les voitures de la préfecture de police munies de haut-parleurs parcourent les rues, annonçant une trêve, que de toute façon personne ne ! respectera.
Le cabinet était fermé de lintérieur
Cet événement peut intervenir indifféremment dans la nuit du dimanche ou au cours de la journée du lundi lorsque les PJs seront sortis.
Un homme envoyé par les Francs Maçons tente de sintroduire dans lappartement des PJs pour récupérer un maximum de documents (quil réussisse ou pas na que peu dimportance pour la suite du scénario, mais il ne doit pas se faire intercepter par le groupe), tandis que deux autres posent beaucoup de questions aux gens que le groupe a visité et au personnel de lhôtel où ils logent. Aucune piste ne devrait permettre de localiser ces fouineurs.
Au moins un de ces hommes doit pouvoir être identifié comme ayant été décrit par Suzanne dans son journal intime lorsquelle relate l! a visite des Francs Maçons à son père.
FONT>-----------------------------------------Lundi 21 août 1944
Dans la journée on distribue des tracts aux Allemands leur demandant de se rendre. Certains acceptent. Parfois la populace en colère cède à la vindicte les lapidant ou les abattant sur place.
---------------------------------------------Mardi 22 août 1944
Du coté de Suzanne
Lépisode décrit au cours du rêve doit précéder la découverte de ladresse de la jeune fille par les PJs, lépisode qui débute le rêve doit se répéter à lidentique dans ! la réalité.
Que ce soit un coup de téléphone dun indic si les PJs ont fait jouer leurs contacts, la découverte de ladresse de la rue de la Huchette, sils ont épluché le journal intime, un message de Sophie sils nont rien fait, ils obtiennent ladresse du refuge de Suzanne.
A partir du moment où ils décident de se rendre à ladresse indiquée ils entrent dans le rêve, ils auront tout simplement oublié comment ils se sont endormis la veille
Le rendez-vous des curs perdus
Au réveil, les PJ peuvent se rendre rue de la Huchette directement et trouveront Suzanne à ladresse indiquée. Si ils font prévenir Obermüller, un rendez vous sera fixé pour le début de soirée (21 h! eures) au jardin des Tuileries. Il viendra seul.
Quoi qui l en soit, si les PJs tardent trop (cest-à-dire quils ont jusquà midi) les Nazis seront passés avant eux et auront enlevé la fille.
Le corps de Suzanne semble extrêmement faible physiquement, mais rayonne dun très grand pouvoir.
Un jet de POUx3 est nécessaire pour le détecter, ne proposez pas cette solution aux joueurs, faites le jet en secret et indiquez le cas échéant linformations à linvestigateur concerné), elle est tout juste capable de se déplacer consciemment et de répondre à des questions simples (souvenirs résiduels de lesprit de la fille). Elle va continuer à dépérir jusquà ce que le sortilège qui se nourrit delle lait tué, saccomplisse ou soit brisé.
Cest au cour de léventuel rendez vous, quO! bermüller annoncera quil à été démis de ses fonctions et quil a pris de très gros risques pour les rencontrer. Cest alors quun groupe dhommes de la Gestapo conduit par notre bon vieux Von Resling attaquera avec lordre de semparer de la fille sans labîmer. Fritz soccupera juste de Suzanne, quel que soit le chaos environnant, il essayera de lui parler, de la faire réagir et de la protéger (il ne présente plus aucune utilité pour la suite du scénario, il peut donc mourir sans que cela entraîne de graves conséquences mais il nen a guère lintention).
A partir dici les Nazis nhésiteront plus à employer la force pour mener à bien leur entreprise et pourchasseront sans relâche les PJs. Si ceux-ci ont perdu Suzanne, ils tenteront de les éliminer, mais ce nest p! as leur priorité.
Les Nazis peuvent par exemple organise r une attaque à la mitraillette contre les PJs sortant de leur hôtel ou de leur planque, ou venir directement les arrêter, cela pourrait même donner lieu à une courte poursuite automobile.
Si il devait arriver que Suzanne meure, le sortilège et lesprit de Garenne prendraient possession du corps du mortel le plus proche et au pouvoir le plus faible, ce qui pourrait terriblement compliquer la situation.
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Mercredi 23 août 1944Un ami qui vous veut du bien
Selon le comportement des PJs et lévolution de la situation (de critique à désespérée), les maçons vont prendre le risque de se manifester " ouvertement ". Ils resteront paranoïaques, essayant damener les PJs à ! les rencontrer les yeux bandés dans un entrepôt (...). plusieurs dentre eux correspondent à la description quen a fait Suzanne dans son journal.
Ce quils savent et ce quils veulent bien dire
Hitler a lié son destin à la volonté dun mystérieux homme noir aux motivations obscures et destructrices
Selon les questions des PJs, ils peuvent leur apporter de nombreuses informations données aux diverses rubriques du chapitre intitulé "RUMEURS", au MJ de voir ce quil désire leur faire savoir.
Ils ignorent cependant tout de la Machine, mais en revanche ont une vague idée du rituel quil sapprêtait à utiliser, mais ne voient pas doù il pourrait drainer suffisamment dénergie magique pour le mener à bien.
En mettant en commun les informations dont ils disposent les ! PJs et les Maçons peuvent arriver à la conclusion que le corps de Suzanne abrite lesprit de son père, que celui ci connaît le rituel dinvocation dun dieu extérieur et que les nazis comptent avoir recours à la machine hyperboréenne pour dégager lénergie suffisante à louverture du portail et que cela a déjà commencé, que la mort de cette dernière ne résoudrait rien car le sortilège a de bonne chance de trouver refuge dans lesprit de nimporte quel humain proche dés que son dernier réceptacle perd la vie. Mais que ce nest quen parfaite conjonction avec la Machine que linvocation atteindra son stade ultime.
Les Francs Maçons vont semployer à chercher comment résoudre le problème, un ou plusieurs PJs peuvent offrir leur aide. Les Francs Maçons se proposent de garder la fille si les PJs ont quelques réticences &ag! rave; la laisser seule. Ou si elle a été enlevée ils peuvent fournir leur aide pour la retrouver
Trois Francs-Maçon ; Henry Valendieux, Berthe Labb et Serge Defoug
Révélation ou Backdraft
De retour chez eux, un message attend les PJs, Il semble quun de leur contact ait à leur faire part de choses intéressantes. Il leur donne rendez vous dans la fin daprès-midi (le ciel sera sombre et menaçant) ou dans la nuit devant le palais de la découverte.
Il sagit dun piège tendu par les Nazis qui ont alerté leur maître du contretemps que représentaient les PJs. Cet épisode devrait laisser le groupe traumatisé et le Palais de la découverte en feu.
Lorsque les PJs arrivent devant le palais, leur contact est abs ent et une des portes de la bâtisse est entrouverte. Sur le seuil de longues traces de sang les conduisent jusquà une salle doù proviennent des gémissement et des râles et des bruits obscènes (de plus en plus forts à mesure que les PJs se rapprochent), là se dresse une réplique en plus petit de la Machine que les nazis installent à la cathédrale , cest un imposant cône de métal autour duquel retombe une dizaine de bras sur lesquels des femmes sont solidement corsetées, un mécanisme sactive entre leurs jambes tandis que des pompes fixées dans leurs dos aspirent leur sang. Au centre un Allemand est installé derrière un large pupitre, recevant Nyarlathotep. Les PJs nont que peu de temps pour décider de ce quils vont faire. Bientôt les femmes seront comme brutalement vidées de toute leur énergie ! vitale dans un orgasme dévastateur et leurs cadavres desséchés saffaisseront sur les sangles...
Si le groupe est parvenu à interrompre le processus avant son terme de quelque manière que ce soit une déflagration secoue lappareil tandis quau milieu dune gerbe détincelles électriques se dresse, hurlant de douleur la forme grotesque de ce qui aurait dû être lavatar de lHomme Noir. Ivre de rage la créature se déchaîne dans un maëlstrom de violence détruisant tout autour delle, elle disparaît dans lincendie qui engloutit le palais de la découverte.
Si les PJs sont restés passifs, Nyarlathotep se dresse [...], et la machine saffaisse sous son poids. Tandis que les flammes commencent à dévorer les vestiges du prototype il se lance à la poursuite des PJs.
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Jeudi 24 août 1944Cest lallégresse, lavant-garde de la 2e D.B. vient dentrer dans Rambouillet, on tire des feux dartifice, les femmes viennent avec des bouquets de fleurs, montent sur les chars, embrassent les soldats.
20 heures : La Radio anglaise annonce larrivée des unités de Leclerc, les cloches des églises se mettent à sonner, les petits chanteurs à la Croix de Bois se rassemblent pour entamer la Marseillaise.
Pour quelques heures de sommeil en plus
Cest maintenant que vos héros vont devoir faire le point ils devraient en arriver aux conclusions suivantes. Les solutions qui soffrent à eux sont soit dessayer de prendre contact avec les Bannis (sils connaissent leur existence) qui peuvent peut-être agir. Soi! t opter pour lune des possibilités détaillées ci-dessous).
Si lépisode décrit ci-dessus na pas suffi à les persuader de ne recourir à cette solution quen dernier recours, sachez que linstallation de la machine est presque terminée et que lon procède aux derniers réglages. quune troupe dune douzaine de soldats armés, commandés par un officier S.S. et renforcée de deux maîtres chiens a été dépêchée sur place pour assurer la sécurité de lappareil. Six scientifiques y travaillent en permanence.
Cette solution a pour avantage de stopper à coup sûr la catastrophe finale, mais le rituel, lui, continuerait à saccomplir et Azathoth serait invoqué malgré tout (mais sans lappui de la machine, la puissance de linvocation ser! ait moindre et de toute façon éphémère)
Les PJs peuvent également tenter de récupérer Suzanne, si elle a été enlevée. Elle est dans un hôtel particulier aux mains de 3 gardes et dune infirmière qui se relaient régulièrement pour la surveiller. Deux hommes de plus sont en faction devant la maison.
Si vos PJs se sont montrés lamentables et ont tout raté depuis le départ, laissez les se débrouiller tout seuls pour sen sortir.
Si enfin ils décident à descendre dans les sous-sols de Paris, Sophie pourra leur confirmer lexistence de rumeurs au sujet de spectres dans une salle close par un sceau occulte, elle peut se proposer pour les guider (si les PJs ont réussi à se la rendre sympathique.
Pendant ce temps les Maçons peuvent veiller sur la fille (qui les ralentirait), ou être envoyés à sa rescousse pour la récup&eacu! te;rer.
Une ballade en enfer
Les égouts de Paris sont relativement tranquilles si lon excepte les bandes de clochards en maraude, les rats par hordes, les trafiquants, les combats entre Allemands et résistants, les catacombes avec leur lot de goules et de membres de sectes tarées, et, plus bas quelques larves amorphes de Tsathoggua (même un seul vestige putréfié dun spécimen mort, peut être suffisant). Tout ici a été prévu pour leur rendre le séjour agréable
Bref, après une visite touristique plus ou moins guidée, épique et éreintante les PJs (guidés ou non par Sophie devraient atteindre la crypte où sont emprisonnés les Bannis. Des sceaux de garde sont gravés en Latin tout autour.
[de la chair et du sang à jamais sont rompus les liens, quici ce qui ne peut pé! rir à jamais demeure...]
Ceux du dessous nont quun intérêt limité dans la transaction ; ce qui les intéresse cest de pouvoir sincarner (dans les PJs en loccurrence) pour remonter à la surface. A moitié fous, ils sont rusés et désespérés.
Si les PJs ressortent sans que les Bannis naient obtenu de corps, alors ceux-ci tenteront une attaque massive (il y a huit bannis) avant quil ait put franchir la porte, essayant même de posséder un seul corps à plusieurs ce qui peut réussir, chassant littéralement lesprit de son occupant originel, tout échec a pour résultat de détruire le Banni.
Parvenir à séparer lâme du vieux du corps de sa fille ici ne servirait qua déplacer le lieu de la catastrophe
Cohabitation
Une fois quils auront obtenu ce quils voudront les Bannis ne mont! reront aucun respect de la parole donnée, et tenteront de faire tout ce quils pourront pour prendre et garder le contrôle (une bonne menace de suicide, appuyée du geste devrait suffire à les calmer au moins pour linstant-). Bon courage pour la suite...
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VENDREDI 25 AOÛT 1944Cest larrivé des alliés dans Paris, et cest aussi à ce moment là, au plus tard, que les Nazis tenteront demployer la grande invocation.
We are legion
Si tout sest déroulé sans accroc. Quand vos PJs ressortent de dessous terre, les Maçons leur apprennent quils nont pas réussi à récupérer la fille, ou quelle vient de se faire enleve! r. Si éventuellement ils étaient parvenus à la r& eacute;cupérer les Allemands, exaspérés ont invoqué une troupe de Byakhees pour leur ramener (sans casse) la fille et les PJs ne trouveront quun tas de cadavres encore chauds en lieu et place de leurs alliés.
Donc normalement vos héros nont plus quà récupérer la fille et à pratiquer lexorcisme.
Bien entendu elle se trouve dans la Machine qui est installée en parfait état de marche au cur de Notre-Dame, et pendant tout ce temps des courants magiques dune intensité incroyable parcourent Paris.
Ce qui devrait nous donner un final à reveiller les morts. Cest dailleurs ce qui va se passer, puisque soumis aux influences du portail ceux-ci dheure en heure se relèvent et viennent rejoindre les rangs des forces allemandes formant cette fameuse Cinquième Colonne (évidemment ce fait a ét&! eacute; passé sous silence par nombre dhistoriens probablement devenus fous depuis).
Autant en emporte le sang
Il va falloir aux PJs agir vite avant que la situation ne devienne réellement intenable. Il leur reste à rejoindre la cathédrale, à délivrer la fille, à accomplir le rituel (sur place tant quà faire) et éventuellement à sen sortir vivant en contraignant les esprits qui les habitent à agir (noubliez pas que ceux-ci veulent senfuir), ce qui risque de les détruire et laisser le héros fou et lobotomisé par la même occasion.
Tout ça au milieu des Nazis en folie, des zombies grouillants de partout et impossibles à arrêter et de Azathoth qui commence à se matérialiser.
Et si les héros ne les ont pas mis hors détat de nuire avant les trois grands m&eac! ute;chants Kramer et ses sbires sont là aussi : plus on es t de fou
REQUIEM
" Et tandis que lâme du vieux Garrenne jaillit dans une langue de feu bleu, les esprits des Bannis sarrachant du corps des PJs sélancent à sa suite comme des faisceaux de lumière blanche. Tandis que le corps de Suzanne retombe tremblant mollement, vide desprit. Dehors retentissent des cris de victoire, les morts seffondrent et se momifient, se ratatinent écrasés sous les chenilles des chars ".
-------------------------------------pour
terminer en beautévoilà ce qui arriva aux divers survivants de cette histoire une fois la guerre terminée.
Louis FERRER : divorça six mois plus tard, avant daller sétablir en Provence o&ugrav! e; il retrouva Antoine Duchamps, ils restèrent très proches lun de lautre.
Jean-Noël DEGAS : on signala sa présence en divers points du globe, Amérique du Sud, Australie, Afrique ( ), suite à quoi il se sédentarisa de nouveau, devenant le gourou dune petite secte parisienne " les fils de Râ ". Il disparut mystérieusement en 1972
Benoît MARECHAL : reprit quelques années de service actif en tant que correspondant et attaché de presse à létranger. Il devait trouver la mort en Indochine, durant la déroute des troupes françaises.
Raoul FRANCOIS : continue à travailler comme médecin à Pont-lAbbé, rien ne semble avoir changé pour lui si ce nest que sa femme dit quil se réveille souvent les nuits en hurlant d! es mots dépourvus de sens.
Antoine DUCHAMP : B>Quitta la profession pour prendre une retraite tranquille quelque part en Provence, où il vécut en reclus recevant occasionnellement la visite de Louis Ferrer.
Fritz OBERMULLER : perdu au cours des jours qui suivirent, son corps ne fut jamais retrouvé.
Sophie MARTIN-GUERRE : Elle demeure toujours à Paris, il paraîtrait même quelle exerça un temps comme guide touristique. Aujourdhui cest une petite vieille qui donne du pain aux pigeons et se promène au soleil des vieilles ruelles. Mais si un de ces jours perdus vous deviez par hasard la croiser passez vite votre chemin de crainte que ses conseils ne vous égarent dans des endroits doù vous reviendriez changé à jamais, si tant est que jamais vous en reveniez
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LE RÊVEla partie qui suit comme quelques autres passages du scénario est une sorte dhommage à ma façon au fabuleux Corto et à son nom moins fabuleux père, Hugo Pratt
Dans lhôtel rien ne semble avoir changé, si ce nest que personne ne leur prête attention ni ne semble les remarquer, ou que le personnel est absent. Alors quils quittent limmeuble ils ont la désagréable surprise de constater que les rues sont grises, mornes et anormalement vides, il fait froid pour la saison. Une fine bruine tombe. Au loin le ciel est rougi et le son du canon retentit comme un bruit de tonnerre, menaçant et étouffé.
Le peu de gens qui croisent leur chemin vont dans la direction opposée, le visage enfoui dans le col de leurs manteaux, les mains dans les poches. Sil prenait l! envie à lun des PJs den arrêter un ou d observer leurs traits avec trop dinstance il verrait lindividu arborer un effroyable faciès animal (porc, loup, chien ou rat...). Et ce dernier serait déjà loin avant que quiconque nait récupéré de sa surprise.
Alors que cest un véritable orage qui se déchaîne au-dessus de Paris, les héros croisent une patrouille de soldats allemands ; les visages de ces derniers sont des crânes décharnés. Figé dans ce rictus brille le terne éclat de leurs yeux morts.
Un graffiti sur un mur déclare " Si la mort sourit, cest quelle ne peut pas faire autrement "
Tandis que le ciel se dégage, laissant apparaître les étoiles de la nuit (!) le groupe arrive à la hauteur dune bouche de métro. Un homme est adossé à un réverbère, il contemple le ciel ! où brillent deux lunes. Si les PJs engagent la conversation, il leur propose des cigarettes. Il dit sappeler Fosforito et si on lui demande, il explique que chaque année au même mois, la même nuit, à mi-chemin des stations Sèvres et Montparnasse deux lunes brillent dans le ciel. Ensuite il pourra répondre aux questions des PJs mettant en lumière des indices quils auraient trouvés mais peu ou pas exploités. Avant de les quitter il leur donnera un conseil du style : cest dangereux de trop fouiner.
Durant tout leur rêve et alors quils marchent, la ville semble se refermer autour deux comme un gigantesque labyrinthe, leur faisant emprunter sans cesse les mêmes rues, revenir toujours aux mêmes places, tandis que larchitecture autour deux devient de plus en plus délirante, cul-de-sac innombrables, rue qui nen finit pas de tourner, es! calier renversé, avenue qui se poursuit à linfini. ..
Des gens sans visage les observent furtivement des fenêtres, les ombres sallongent sur leur chemin et cest comme si quelque chose dindicible sagitait et grouillait dans ces ombres attendant dengloutir limprudent qui sen serait par trop approché.
Des cris déchirent le silence.
Si les PJs ont la mauvaise idée dentrer dans une des maisons, celle-ci se transforme en une bouche immense qui tente de les dévorer.
Si les PJs sarrêtent à un troc éclairé pour demander leur chemin, la première fois, le patron dira à sa fille de les guider (ce quelle fera jusquau prochain événement avant de disparaître sans que les PJs sen aperçoivent). Les autres fois la salle sera déserte, vide et obscure aussitôt que les PJs en auront poussé la porte, un air de java venant ju! ste de séteindre.
Si lun des PJs sest muni dune carte de la ville et quil tente de la consulter, celle ci se transforme en un amas de serpents grouillant et mordant, tandis que de la vermine séchappe du papier et se répand sur le sol partant du centre, lIle de la cité.
Ils arrivent finalement dans une rue qui dit sappeler Rue du Chat qui Pèche. Au bout se dresse une petite fontaine sur laquelle est assise, A lenvers (cest-à-dire la tête vers le sol les pieds en lair), une fille qui ressemble étrangement à Sophie. tout autour sont rassemblés des chats des rues. Elle leur raconte lhistoire du premier chat et de la première souris. A larrivé des PJs, les chats se dispersent. La fille se tourne vers le groupe (toujours la tête en bas), leur offre une rose, elle peut leur parler, elle ne sait rien d! e cette Sophie et ne les connaît pas. Elle dit être pucell e et magicienne, inspirant des rêves funestes, fatals et fabuleux à ceux qui sont assez sots pour la croire. Puis elle plonge dans la fontaine.
Leau de celle-ci grouille de tentacules mais il faut sapprocher pour les voir qui se feront une joie dentraîner les PJs au fond et de les y faire disparaître (ceux victimes de ce triste sort marcheront dans le brouillard, une lumière rouge brillant au loin, sils la suivent ils se réveilleront sinon ils rejoindront leurs compagnons de lautre côté du pont).
Ils débouchent sur une rue couverte et voûtée aux murs ornés dune fresque représentant des personnages médiévaux qui se mettront à chuchoter et ils répondront aux questions des PJs par des inepties du même genre:
" Peut être quils ne savent pas ? ",
" complètement fou... ", " Il est quand même bel homme. ",
" Et de revenir à la même ligne jusquà nen plus comprendre le sens... ",
" non, vous nêtes plus très loin. ",
" Indigne de nous... ",
" Chassez-les, dehors ! ",
" Le sommeil est un grand voleur... "
Ils entrent dans une petite cour doù part un étroit escalier qui monte en colimaçon avant daboutir à une porte, sur celle-ci sont inscrit piaculum, fallacias, corruere (5)... De lautre coté les PJs voient la Mort venir à leur rencontre accompagnée de ses servants squelettes-musiciens. Elle engage la conversation avec eux, et leur propose une danse. Sils acceptent, les squelettes entameront les premiers vers dun poè! ;me symphonique de Saint-Saëns, La Danse Macabre, laissant le soin aux PJs de compléter :
"Zig, Zig et Zig, la Mort en cadence, frappant une tombe avec son talon. La Mort, à minuit joue un air de danse, Zig, Zig et Zig sur son violon. Le vent dhiver souffle, et la nuit est sombre ; des gémissements sortent des tilleuls ; des squelettes blancs se glissent dans lombre courant et sautant sous leurs grands linceuls. Zig, Zig et Zig, chacun se trémousse, on entend claquer les os des danseurs. Mais Psit ! On quitte la ronde..."
Puis demanderont aux PJs ce quils souhaiteraient danser (si les PJs demandent une musique vive les squelettes se montreront enchantés). Si les PJs se sont prêtés au jeu et sen sont sortis brillamment les morts prendront congé et très aimablement leur indiqueront une direction
Sils refusent ou se montrent médiocres, la Mort conclura quelle est trè! ;s déçue ou na que peu de temps et les attaquera (espérons quils auront alors la bonne idée de fuir).
Les PJs arrivent à la Seine, un seul pont est en vue pour la traverser, celui-ci est noyé dans la fumée brûlante et le feu qui crépite sur leau. Si certains reculent ou font demi-tour, ils se réveilleront aussitôt. Ils ne courent aucun risque à le traverser.
De lautre côté un bruit de chant parvient, à leurs oreilles sans quils puissent comprendre de quoi il est question, celui-ci a le rythme dune comptine. Même sils ne se dirigent pas vers lui, ils lentendent, qui grandit jusquà ce quils arrivent sur une petite place où un groupe denfants les encercle immédiatement, formant une folle farandole autour deux, chantant à tue-tête et tournoyant à! ; un rythme étourdissant.
"Promnons nous dans Paris, tant que lBoche y-est pas. Si le Boche y-était, il le détruirait.
Boche y-est-tu ?
Mentend tu ?
Que fais-tu ?
Promnons nous dans Paris, tant que lBoche y-est pas.
Si le Boche y-était, il le brulerait "
Lorsque finalement la ronde est rompue, ceux-ci ségayent dans toutes les directions en piaillant
Enfin, au détour dune ruelle, un clochard, viel homme fumant une pipe aux volutes bleutées du haschich, un long poignard passé à la ceinture leur confirmera quils sont biens au domicile de Suzanne Garrenne.
En entrant dans la modeste demeure située en haut dun escalier à la rambarde de bois branlante, ils devraient être surpris de rencontrer Rémy Garrenne en personne (mais pas la moindre trace de sa fille) assis au milieu de la pièce rép&ea! cute;tant sans arrêt un seul et même verset dun texte, en une langue obscure et oubliée, se balançant mécaniquement à droite et à gauche.
Puis soudain tout éclate déchiré par un jaillissement multicolore de créatures du mythe qui poursuivent et déciment les PJs.
N.B. : Sil devait arriver quune action sengage au cours de ce rêve (poursuite, combat...), le temps semblera généralement défiler au ralenti, ou au contraire à une vitesse telle que les PJs ne devraient pas avoir limpression davoir assisté à la scène
Sil arrive dune façon ou dune autre que certains des PJs meurent au cours de cet épisode, ils se réveilleraient dans leur chambre (traumatisés sentend).
Il existe un moyen "facile" de sortir du rêve, ! il suffit de souhaiter se réveiller (jet de POU contre une r&ea cute;sistance de 20 à lappui)
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RUMEURSDans les lignes qui suivent sont consignés les différents indices que les PJs peuvent trouver en mettant à profit les quelques jours de relative tranquillité quils ont devant eux pour enquêter. Dans tous les cas ils ne sont pas les seuls sur laffaire et il existe toujours une forte probabilité que dautres personnes soient passés sur les lieux avant eux.
Pour simuler ce fait à chaque visite des PJs lancez 1d10 et reportez-vous (lorsque vous le jugerez utile) à la table ci dessous, en effet ils ne sont pas seuls sur laffaire.
1-4 : les PJs sont les premiers à visiter le lieu
5-6 : les PJs arrivent en même t! emps que lautre groupe
7-9 : dautres personnes sont déjà passées et ont laissé des traces plus ou moins évidentes de leur passage.
0 : ceux qui sont passés ont quasiment tout embarqué
dans tous les cas le qui est laissé à la discrétion du MJ, qui aura soins de le déterminer selon les circonstances
Chez Rémy Garrenne (porte de Bagnolet)
les nazis font en permanence surveiller le petit appartement par trois hommes en civil légèrement armés, en poste discrètement dans la rue, tout visiteur est immédiatement repéré et suivi. Ils ne feront rien pour entraver les recherches du groupe espérant que ceux ci les conduiront à Garrenne. Pour linstant les nazis nont rien appris malgré une fouille en règle d! u domicile, ils nont trouvé que quelques papiers qu ils ont jugés sans intérêt et quils ont dailleurs laissés sur place (toutes les informations relatives à ces documents sont détaillées ci-dessous) :
Lappartement à déjà été fouillé
La correspondance enflammée et conséquente de Suzanne à son Fritz damour ;
Le journal intime de la fille ;
Un carnet de notes de lécriture du père, amputé de plusieurs cahiers, rien de passionnant ;
Une bible marquée au passage du jugement dernier et de la résurrection.
Dans la salle de bain, larmoire à pharmacie semble avoir été vidée à la hâte de tout ce qui pourrait servir de matériel de premiers soins destiné à un blessé (alcool, bandages, mercryl...). Un jet de m&eacu! te;decine ou de premiers soins est nécéssaire pour en arriver à ces conclusions.
Il ne semble pas dailleurs que Garrenne vivait là de manière régulière, puisque les affaires personnelles de la fille sont bien plus nombreuses que celles du père.
Raymonde André la concierge de lappartement pourra apprendre aux investigateurs que des messieurs de la police allemande sont passés dans la matinée fouiller lappartement des Garrenne sur les coups de 9 heures du matin. Quel dommage ce vieux monsieur si respectable
En revanche il sera un peu plus difficile dobtenir des information personnelles sur les Garrennes : un jet de baratin ou crédit peut la pousser à révéler avoir reçu dans la soirée du mercredi plusieurs coups de fil de M. Garrenne qui essayait de joindre sa fille, alors sortie. Final! ement lorsque celle-ci put être contactée elle sembla bou leversée par la communication et partit précipitamment, après être remontée à lappartement quelques minutes et sans rien emporter dautre quun petit sac à main daspect chargé, elle nest pas réapparue depuis.
Le journal intime de Suzanne Garrenne
Cest à peu près le seul moyen de localiser la fille, il contient en outre une mine dinformations non négligeables, 1d4+2 heures sont nécéssaires à sa lecture.
Le journal contient un répertoire dadresses, les camarades de Suzanne, quil faudra aux PJs passer en revue avant de trouver finalement celle où la fille sest réfugiée, rue de la Huchette au n°13 de la cour du Maltais. Le MJ aura soin de ne faire déc! ouvrir ladresse quau moment opportun du scénario, quelles que soient les recherches que ceux-ci ont menées auparavant.La lecture du carnet permet déliminer beaucoup des adresses suscitées, ainsi que dapprendre les informations suivantes :
En outre sur la réussite des jets suivant on peut dénicher quelques informations supplémentaires
Raymonde Andr! ée, la concierge des Garrennes
Aux services administratifs et/ou culturels de la ville
,Quils soient français ou allemands on peut obtenir les informations suivantes, La seule difficulté sera de trouver du personnel disponible, des autorisations ou à défaut les moyens dentrer. Des jets de Crédits, baratin ou persuasion éventuellement assortit de quelques dessous de table peuvent servir auprès des personnels français.
Cadastre
En discutant avec les employé ou en consultant le cahiers de consigne et denregistrement des prêts : Rémy Garrenne sétait fortement interessé à des documents (parfois très anciens) concernant lîle de la Cité : Notre-Dame, Hô! tel dieu, Palais de Justice, Statue de sainte Geneviève...
Un jet dhistoire ou de Bibliothèque apprend que Provins est classé comme site archéologique
Etat civil et BSCP (3)
Un jet de bibliothèque est nécéssaire pour chacune des informations ci dessous :
On note un long voyage détude en Arabie (1933) et au cours de ces quatre dernières années ont été demandées de nombreuses autorisations de sortie du territoire, principalement à destination de la Pologne, de la Suède et de la Norvège.
Ezechiel Zorah est un Allemand dorigine juive, émigré en 1930, naturalisé français et résident dans le quartier Latin.,
Administration allemande
Il est nécéssaire de possèder lappui dObermuller ou de réussir un honorable Roleplay assortit dun très! bon jet de Baratin ou de crédit (un critique par exemple) pour accéder aux information suivantes.
Il est de notoriété publique que quelques bâtiments désaffectés, ainsi quune ancienne fortification (connue sous le nom de Bunker 63) ont été réquisitionnés et aménagés à proximité du site, de nombreux crédits ont été alloués à linstallation de matériel de recherche dans ces locaux ; tout cela placé sous lautorité de M. Garrenne.
Consulter les registres (jet de comptabilité) apprend que travaux de rénovation ont été entrepris à la cathédrale de Paris, en vue dune cérémonie officielle (non datée)
Musée
Garrenne a effectué quelques dons de pièces d! 146;artisanat Viking. Si les PJs parviennent à mener une enqu&e circ;te approfondie, parmi plusieurs de ces pièces conservées en magasins (non exposées) se trouve un éclat constitué dune matière inconnue (une analyse chimique révèle un dérivé de polymère - plastique en clair -) marqué dun signe hyperboréen.
Journaux / Police
Si les PJ entament une recherche sur des faits anormaux liés aux égouts de la ville, ils pourront après quelques jets de TOC et de Bibliothèque apprendre entre autres explosions de gaz dorigine inconnue, arrestations de sectes bizarres et nombreuses disparitions de clochards aux abords de lentrée des cryptes et de deux cimetières (ce fait nest ni nouveau ni intéressant, il sagit simplement des exactions dune bande de goules locales) dans une édition de décembre 1934 quun &eac! ute;goutier à été retrouvé fou, après avoir disparu durant plus de deux semaines dans les sous-sols de la ville, il a été interné à lAsile St-François le Porche ainsi que par quelques quelques articles de presse scandalisés ou goguenards (1927, 1928 et 1935) lexistence dune secte sataniste dans le quartier Latin, celle-ci semble être plutôt discrète, hormis quelques plaintes du voisinage.
Bibliothèque
Le conservateur ou un bibliothécaire sait que Garrenne venait souvent consulter des livres anciens (histoire, architecture, mythe), et que ses demandes réitérées pour obtenir des autorisations détude sur des documents interdits au public nont pu accéder que sous la présence allemande, il na aucune raison de se montrer réticent à réveler cette inform! ation mais si les investigateurs veulent consulter lesdit ouvrages il leur faudra se munir des mêmes justificatifs.
Les compulser tous demande 6d6 heures de travail à trois et un jet de bibliothèque réussi par ouvrage, les personnage reçoivent +12% au mythe ( a partager) et +8% en occultisme / 1d6 sur la SAN chacun
On y trouve plusieurs des invocations et sortilèges dont quelques unes semblent préservée à la discrétion du Gardien parmi ceux donnés ci dessous :
appeler lesprit des morts, commander à un oiseau, Contacter Cthulhu, contacter une goule, déflagration mentale, domination, enchanter un couteau, enchanter une flûte, épuiser le pouvoir, exorcisme, flétrissement, invoquer un serviteur des dieux extérieurs, invoquer une Maigre Bête de la Nuit, invoquer/contrôler un vagabond dimen! sionnel, sortilège de mort, Terrible Malediction dAzathoth et voile obscur.
tous sauf un sont fragmentaires et erratiques bref difficilement utilisables :
Le sortilège dont il sagit est Transfert desprit 10 PM, lutte de PM, perte de 1d10 points de SAN, 1d20 pour la victime, en cas dechec il risque de se perdre dans le néant (cf. AdC 5e éd. p 158).
Quelques informations disséminées (jet de TOC) établissant une relation entre le mythe et le lieu dédification de Notre-Dame, ancien ! lieu païen ou ont été entreposés des tr&eacu te;sors anciens. Il y est également fait mention (autyre jet de TOC) dune secte de gardiens, adorateurs des dieux sombres conservant danciens secrets quelque part sous les cryptes
Des recherches dans des ouvrages moins obscurs permettent de découvrir la légende (cf. aide de jeu : le conte des moines fou) dun ancien prêtre exorciste renommé qui au XIIIe siècle emprisonna une bande dhérétiques dun couvent local, se livrant à des pratiques impies, jusquau cur de la terre.
Des recherches menées en bibliothèque permettent aussi de découvrir que Provins était un site très convoité, déjà sous Louis XI.
Lobstacle majeur que représentent les services administratifs, est quil ny a pratiquement plus de personnel en service, doù la difficu! lté de se procurer certaines autorisations ou simplement daccéder aux locaux. Entrer nuitamment, par effraction, semble être une méthode convenable de contourner ce désagrément.
Voici la liste des ouvrages dont il est questions plus haut :
Provins, Bunker 63
Cest là que se trouve le laboratoire de Rémy Garrenne, on ny trouve que peu de choses réellement intéressantes, lendroit a été partiellement ravagé par un incendie allumé par Garrenne lui-même.
On peut trouver un grand bac dacide qui servait a dissoudre les restes des corps du matériel humain de Garrenne
On y trouve aussi des ébauches de la Machine, dont le principe était de drainer lénergie vitale de la victime au cours de lorgasme pour la transformer en énergie magique brute. Celles-ci ne sont que des prototypes primitifs et ne donnent quune faible idée de lengin final, de plus elle ne permettent dappliquer lopération qu&! #146;à une seule personne. Certaines sont munies dobjet o blong en métal, dautres dune pompe à succion, mais toutes sont munies de fins filaments et de multiples câbles de perfusion reliés à un harnais semblant sadapter à un humain (jet de médecine ou de mécanique) ces appareillages semblait destinés à drainer le sang de la victime. Si lusage des pompes et des pistons destiné à provoquer lorgasme semble évident (jet didée réussi au besoin) il est difficile de deviner la finalité de ces instruments sans avoir lu le rapport de travail du professeur auparavant.
Un tas de cendre au milieu de la pièce cache quelques livres à demi carbonisés ;
Presque intact (jet de chance), lemploi du temps de Garrenne il y mentionne entre autre quelques rendez vous à lhôpital militaire et aux hôpitaux civils,Il y cite aussi à plusieurs reprises un certain Ezechiel Zorah. Ce carnet sarrête il y à une semaine.
Les restes de sa correspondance privée où il est question de pureté du fluide, de m! asse molaire énergétique et de tradition occulte. Ses correspondants sont principalement, Slaves, Nordiques ou Allemands
Les PJs peuvent enfin découvrir (jet de TOC) un vestige dun ancien incunable totalement détruit, mais dont les premières lignes devraient suffire à leur donner la mesure du péril qui les menace, intitulé " Zankhat Anoujoum" (4). Il semble que ce volume ait traité du principe de modélisation spatial, dastrologie et de linvocation des dieux extérieurs, il est écrit en Arabe et on peut y lire le passage suivant :
" [il est ] le chaos primitif siégeant au centre de linfini ; informe et impossible à reconnaître [ ] Lanimateur des Ténèbres ; le désordre. Le destructeur de pensées et de formes [ ] lantith&egr! ave;se de la création ; laspect complètement négatif du feu élémentaire, qui relève, astrologiquement, du Lion archaïque et dans la sphère terrestre, du " sud caché "
[Il est ] celui qui règne sur les autres dieux [ ] son culte est dérivé de lantique culte Egyptien de Thôth.
[il existe ] depuis le commencement du temps, aveugle et sans esprit, masse informe se contorsionnant sans cesse au son de la mélopée monotone de flûtistes déments [ ] Sa parole chasse le repos par delà le seuil. "
Un jet de mythe réussi permet de didentifier Azathoth.
Le cimetière du Père-Lachaize
Cest là que Rémy Garrenne, blessé à mort a cherché refuge. Limprudent gardien voyant son état la fait entrer dans sa demeure, Garrenne en a profit&eacu! te; pour se débarrasser de lui, il a ensuite téléphoné chez lui pour joindre sa fille, lorsque celle-ci est arrivée il a aussitôt procédé à léchange. Depuis personne ne sest préoccupé de la disparition du gardien.
La porte nest pas fermée, et lorsque les PJs entrent dans la petite bâtisse, le spectacle est effroyable deux corps en décomposition gisent couvert de sang séché (celui de Garrenne est sur le lit). Le fouillis est celui quaurait engendrée une lutte brève et féroce. Un lourd chandelier de bronze gît au auprès de lâtre.
Eparpillés sur la table, à côté dun téléphone décroché, se trouvent les feuillets manquants du journal personnel de Garrenne. Ceux-ci décrivent ses théories sur lexploitati! on et la canalisation du fluide, révèlent le principe de fonctionnement de ses machines (qui est je le rappelle damener la victime à un orgasme vertigineux tout en drainant ses fluides vitaux pour bénéficier à ce moment dun afflux amplifié, brutal et massif en énergie magique, provoquant par la même la mort et lanéantissement du sujet) vidée de toutes ses énergies.
Dans son portefeuille, on peut trouver un papier froissé griffonné dun numéro et dune combinaison :
464, 32-91-54
Cest celui dun coffre de consigne de banque au Crédit Lyonnais (bon courage pour le trouver)
La rue
Par quelques contacts des PJs, ceux ci peuvent leur apprendre les informations suivantes (APPx3, crédit, baratin, persuasion, connaissance/2 ou chance) :
Les hôpitaux
Il existe trois méthodes pour se procurer des informations auprès des hôpitaux :
Obermuller : Si les PJs sont cautionnés par lautorité allemande et avec beaucoup de tact, ils peuvent éventuellement rencontrer quelque responsable qui acceptera de parler, mais si les Nazis, ou dautres personnes mouill! ées dans laffaire sont au courant de la tentative, ils fe ront tout pour se débarrasser de la personne avant quelle puisse révéler quoi que ce soit de compromettant aux PJs (ou sen débarrasseront après). Effectivement certains patients étaient confiés à Rémy Garrenne, ceux que les familles ne risquaient pas de réclamer, parmi ceux-ci figurent aussi bien des soldats allemands que des civils ou des prisonniers.
en simmisçant ni vu ni connu dans la place : la consultation des registres permet de sapercevoir de lentrée de certains malades ou blessés (femmes) sans quaucune information ne soit donnée pour leur suivi ou leur sortie. Encore faut-il convaincre les personnels chargés de leur tenue afin de pouvoir y accéder, ils ne savent rien de particulier.
par la corruption : quelques brancardiers ont eut à faire les livraisons au Bunke! r 63. Ils accepteront bien volontiers de causer pour quelques dessous de table et la garantie que laffaire ne sébruitera pas, en effet sil arrivait quun responsable de ce trafic soit au courant des indiscrétions, la source aurait de grandes chances de mourir dans lheure.
Le coffre
Pour le localiser les PJs devront passer quelques coups de fils et visiter les consignes de gare ou de banques, avant dapprendre quil possédait effectivement un compte au Crédit Lyonnais. Sils parviennent à se faire ouvrir le coffre ils y trouveront toutes les informations décrites ci dessous :
Des documents anciens sur des tablettes dun polymére vieux de plusieurs millénaires et dune nature inconnu (résultat dune éventuelle analyse chimique), gravées de glyphes hyperboréenes et de schémas techniques qui le! ur permettront de comprendre (peut-être) comment doit agir la Ma chine finale ( cest ce sur quoi travaillait Garrenne).
Ainsi quun texte énigmatique (cf. la seconde lettre de Garenne), adressé "A ceux qui viendront après moi ", il y mentionne leur interprétation demande la réussite dun jet de dés :
Lasile St-François le Porche
Le personnel de lasile ne devrait pas faire trop de difficultés à laisser voir légoutier aux PJs pour peu que ceux-ci aient une bonne raison (famille, justificatif officiel) ou laissent une petite contribution (argent ou cigarettes) a lun des employés. Le pauvre vieux semble souffrir dun dédoublement de la personnalité, il demeure la plupart du temps dans un état autistique profond à la limite de lhébétude. Dans ses apparents moments de lucidité il parvient difficilement à sexprimer dans un langage archaïque, mélange de vieux français et de latin de chapelle.
Cet homme est en réalité possédé par un Banni (tricheur), les PJs sils sont habiles peuvent r! éussir à situer lendroit des sous-sols où c et événement a eu lieu.
Si les PJs posent des questions précises et ont une idée de ce quils veulent savoir, une bonne dose de patience et de diplomatie (un bon roleplay et la réussite de quelques jets en marchandage, baratin, persuation ou POUx3) leur permet de déterminer :
Un jet doccultisme r&eacut! e;ussi permet de confirmer les informations obtenues
Le vieux juif
Ezechiel Zorah semble curieusement attendre la visite des PJs (un rêve prémonitoire). Lorsque ceux-ci arrivent, une table est dressée sur laquelle se trouvent thé et petits gâteaux, il se montrera curieux de connaître lobjet de leur visite et ne fera aucune difficulté à répondre à leurs questions.
Il est un ancien membre dune secte Yezide, adorateur du diable (Sheitan ou Satan). Il a traduit pour Garrenne danciens parchemins écrits dans une forme archaïque de lArménien, ceux-ci décrivaient un obscur rituel dinvocation sadressant au sultan des démons ; Astaroth (au besoin un jet de mythe réussi confirme quil sagit dAzathoth).
Sils en font la demande, il les conduira ensuite devant le prêtre de! sa secte qui interrogera son maître pour eux,
" < I>Le jeune Paon du Cercle Jaune ", le prêtre entrera en transe tandis que son visage se déformera pour devenir un masque grimaçant. Il sera dit au PJ qui à le plus fort POU:
" En cette bataille tu devras par deux fois passer lépreuve du feu, la purification et la victoire.
En ce lieu qui est à la fois ici et nulle part en des temps incertains, deux contraires touvrent la même porte.
Déjà lombre sétend sur le ciel et bientôt les morts marcheront contre les vivants. "
Notre-Dame
Une petite visite à la cathédrale leur apprendra que le bâtiment est temporairement interdit au public. Sils parviennent à mener de longues, minutieuses et difficiles recherches ils découviront que huit des gargouilles qui ornent le bâtiment portent détranges rune! s gravées. Une incursion à lintérieur leur fera découvrir tout un réseau de câblages électrique ainsi que détranges installations métalliques se répandant sous le cur du battement et débordant dans la nef, tout cela ressemble curieusement en plus grand à lobjet des recherches de Garrenne. une demi douzaine douvriers du service scientifique sy activent en permanence et lendroit est surveillé par quelques soldats vigilants et bien armés.
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ANNEXERègleS "CUSTOM" relative à lusage de la magie
La plupart des joueurs de Cthulhu considèrent que les seuls dangers dun sortilège de lappel, se mesure à la ! SAN quil fait perdre et éventuellement à la nature des créatures quil invoque...Mais voilà qui devrait les faire changer davis.
Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi les grimoires possédaient de si lourds cadenas, ou pourquoi certains livres très anciens étaient si lourdement enchaînés à de grosses dalles de pierre ? Non ce nest pas pour les protéger du regard du profane ou pour empêcher quon ne les vole, cest aussi, surtout pour interdire aux sortilèges quils renferment de sen échapper et de répandre la destruction et le chaos de par le monde.
En effet la magie est pareille à une créature vivante, aussi chaque personnage connaissant une ou plusieurs incantations, placé dans une situation critique (jentends par là où son intégrité même est menacée (vie ou sant&eacut! e; mentale) doit réussir un jet sur la table de résistance opposant son POU à la somme totale en point de magie de tous les sortilèges quil connaît. En cas déchec il tentera den lancer un au hasard (au Gardien jentend), en cas déchec critique il naura dautre préoccupation que daccomplir immédiatement le plus puissant dentre eux.
NOTES
P>
TABLE
Une lettre brûlante
Petits meurtres entre amis
Calendrier
Les acteurs
Synopsis à rebrousse temps
Des différents protagonistes et de leurs motivations
JEUDI 17 AOUT 1944
Le train ne sifflera pas cette fois
Rendez vous manqué ou quand Garrenne vous pose un lapin
Qui est-ce quon mange ce soir ?
Recherche Suzanne désespérément
VENDREDI 18 AOUT 1944
Une visiteuse inattendue
Un hôte de marque
DIMANCHE 20 AOUT 1944
Le cabinet était fermé de lintérieur
LUNDI 21 AOUT 1944
MARDI 22 AOUT 1944
Du coté de Suzanne
Le rendez vous des curs perdus
MERCREDI 23 AOUT 1944
Un ami qui vous veut du bien
C! e quils savent et quils veulent bien dire
Révélation ou Backdraft
JEUDI 24 AOUT 1944
Pour quelques heures de sommeil en plus
Une ballade en enfer
Cohabitation
VENDREDI 25 AOUT 1944
We are legion
Autant en emporte le sang
REQUIEM
LE REVE
RUMEURS
Chez Rémy Garrenne (porte de Bagnolet)
Aux services admninistratifs et/ou culturels de la ville
Cadastre
Etat civil et BSCP
Administration Allemande
Musée
Journaux/police
Bibliothèque
Provins, Bunker 63
Le cimetière du Père-Lachaize
La rue
Les hopitaux
Le coffre
Lasile st-François le Porche
Le vieux juif
Notre-Dame
ANNEXE
RègleS "CUSTOM" relative à lusage de la magie
notes
< P>AIDES DE JEULa première lettre de Garrenne
La seconde lettre de Garenne
Extraits de lapocalypse (deux passages)
Lettres à Suzanne (trois lettres)
Une photos de suzanne
Un extrait du Zankhat Anoujoum (dans sa version traduite)
Le conte des moines fou
PJs & PNJs