VERSION HEUTEUMEULEU PAR ARIOCH, ALIAS GRUMPY OLD MAN.
 
UN SUPPOSITOIRE CACHET D'AUTHENCITE
 - "Je regrette Homer, pas d'armes!"
 - "Mais enfin, un revolver c'est pas une arme, Marge, C'EST UN OUTIL, comme un couteau de boucher, ou un harpon, ou un, un... Un alligator. T'as besoin d'être mieux informée sur le sujet, c'est tout."
Seuls les accessoires fixes apparaissent avec une arme magique, sauf demande expresse à l'acquisition du pouvoir, et sont alors inamovibles, l'ensemble retournant sur sa Marche d'origine si l'on tente de les retirer. Par défaut, balles blindées (même remarques). 


BAIONNETTE : Démodée, mais toujours aussi meurtrière, même si les charges au pas de course ne font plus recette depuis la Grande Guerre. Tous les fusils de guerre, à l'exception des plus modernes (AKR, AUG, SIG SG543/551...) en acceptent (PRE+0, PUIS+0 pour la baionnette; montée = PRE+0, PUIS+1, ADAPTE A LA CHARGE; tir possible PRE-2 max.), ainsi qu'un petit nombre de fusils de précision (M76, SVD), à pompe (Mossberg M590, Winchester M1897 & 1912 "Trench") ou de PM (M3A1, UZI, Thompson M1). Le pistolet mitrailleur chinois Type 80 (ainsi que la majorité des "kalashnikovs" locales), la SKS etl'AN94 possèdent chacun une baïonnette fixe pliante. Un silencieux, LG,... rend impossible l'ajout d'une baïonnette. 
*Ces 30 à 60 cm de métal aiguisé ne bénéficient pas du bonus PUIS-PRE, conféré par les "armes à distance à pouvoir". 

*En dernier recours, et contrairement aux "bullpups" ou autres modernités trapues en matériaux composites, les bons vieux fusils bois-acier, lourds et équilibrés, sont des gourdins efficaces (PRE-1, PUIS+2; coup de crosse PRE+0, PUIS+1 NON LETALE), tandis que les armes courtes s'improvisent très correctement en coups de poing américains (canon ou coin de la crosse, en "giflant" avec le plat, ne jamais tenir par le canon).



BIPIED : Accessoire basique armes longues; généralement démontable : Beretta BM59, CETME 58, FAMAS, FAL, FR-F1, Galil, SAR80, SIG sauf 543 & 551, SR88, SV-98 & 99,...
*Bipied "pince" Colt (M16, M4, AR-15,...) et H&K G41. La poignée-avant Norinco Type 86S, OTs-14-4a et Steyr AUG peut servir de "monopied", de même que certaines baionnettes pliantes.


BRETELLE : Quasi-universelle pour les fusils de chasse et de guerre; gênante en tir instinctif (sauf bretelles modernes type FAMAS), mais indispensable d'un point de vue utilitaire. "Appui souple" supplémentaire (grenades à fusils, rafales,...), ou support fixe ("boucle" autour d'un mat,...) pour le tir de précision. 
*Les poignées sont très courantes pour les fusils d'assaut; quelquefois démontables (M16A3/A4, M4A1,... pour installer une optique avancée), servant à guider le tir au juger (garde-main "U" du FAMAS) ou abritant une lunette fixe (AUG, G11, G36,...).


CACHE FLAMMES : Les coups de départ/"flashes" sont visibles très loin, surtout la nuit; des manchons cache-flammes plus ou moins efficaces ornent donc les armes militaires et certains shotguns police, à cause des risques de brûlure de la main avant par retour de gaz lors des destructions de serrure. Diminuent aussi la détonation et permettent le tir de grenades à fusil. 
*Des cloches "flash-suppressor" encombrantes permettent de dissimuler totalement la signature visuelle d'un PM ou fusil d'assaut.


COMPACTS : PE "Très Difficile" pour remarquer ("Difficile" si palpation, hé, gaffe où vous mettez vos doigts, pervers!), +1 RU à tout jet pour dégainer, cf. plus bas (Holdout : PE "Incroyable"/"Très difficile", et jet "Facile"+1 RU pour dégainer. Armes de service type M1911 ou 92F : PE "Facile"/automatique, inconfort si port prolongé (20cm+, 1,5 Kg)
*Rappel : il n'existe AUCUN pistolet disponible dans le commerce qui soit invisible au rayons X, seules les carcasses étant en polymers, de tout manière assez dense pour être détectés; ironiquement, les fameux glock, prévus pour pouvoir tirer des charges accrûes, comportent plus d'acier et moins d'alliages que la plupart des PA comparables. Les seules véritables armes "indétectables" sont des gadgets ad hoc peu connus pour leur qualités ballistiques, dissimulables dans des objets inodins ou moulés en résines synthétiques (Derringer "Dans la ligne de mire", censément basé sur un exemple réél)

*PM H&K ou IMI transportables dans des attachés-cases éjectables, pour déploiement surprise; l'American 180S peut faire feu dissimulé, avec sa visée laser.



DESIGNATEUR LASER : Gadget adjoignable à quasiment toutes les armes légères; diminue de 1 sec le temps de visée (de fait +1 PRE en tir ajusté et visé), une visée laser IR étant de plus invisible sans optique adéquate; cumulable avec une lunette; en général proscrit avec plusieurs tireurs, le faisceau révèlant de plus leur position; en full-auto, "décroche" dès la première rafale.
*Lampes-torches (lumière visible ou IR) PA, PM, Combat shotguns et fusils d'assaut,... Idem laser pour "l'acquisition rapide des cibles" dans la pénombre ou l'obscurité.

*Malgré leur aspect très "gadget", les viseurs laser ONT une application militaire, lorsque les organes de visée classiques sont inutilisables : port de masque à gaz, d'appareillage de vision nocturne,... 



EJECTION : Par convention vers la droite, ce qui peut gêner un gaucher, notamment avec un bullpup; des modèles "gaucher" existent donc (H&K, M16,...) et d'autres éjectent vers le haut, en avant ou en arrière (Beretta, Desert Eagle, M-1 Carbine, USM1 Garand,...), vers le bas (fusils à levier, Calico, Ithaca 37,...), sont convertibles (FAMAS, Steyr,...) ou "ambidextres" (déflecteur M16A2 et suivants).
*Les revolvers ne gênent les gauchers que pour recharger ou enlever la sûreté. Les étuis sont brûlants et parfois accompagnés de jets de poudre, problèmatiques en milieu confiné, voiture, bunkers,... 

*La nécéssité de pouvoir changer d'épaule en combat rapproché limite l'usage des fusils non-ambidextres; le GIGN et les SAS optent alors par exemple respectivement pour les carabines SIG SG551 et Colt M4 (ou plus exactement des "C8" canadiennes, histoire de garder l'argent dans le commonwealth) au lieu des bullpups règlementaires.



HOLSTER : A la fois éléments de sécurité et accessoires de mode, ces pièces de cuir ne concernent pas les armes magiques; il est difficile de concilier confort (hanche), discrètion (aisselle, cheville), et rapidité (creux des reins, estomac, taille, voire biceps ou poitrine). Les PM ou shotguns compacts (MP5K, M/11, "Ninja",...) disposent de harnais spéciaux, mais seul le VZ61(chargeur carré 10 cart., pas le courbe 20) est dégainable. 


LUNETTE : Jusqu'à 600m (cf. "Tir à longue distance") = bonus [GROSSISSEMENT divisé par 2] colonnes, en PLUS des bonus habituels de visée, durée doublée (ex.: SUSAT x4, visée +1 par tour (max.+3), lunette +1 par 2 tours (max.+2), total +5 max  en 7 tours).
   Au delà de 600m => +[GROSSISSEMENT divisé par 2] uniquement, durée triplée (SUSAT x4 => +2 col., en 6 tours de visée)
  Seule contrepartie, une relative fragilité et un poids accrû (>500g); un viseur dérèglé inflige un malus équivalent. 
*Lunettes fixes : AUG x1,4; AUG HBAR-T x4; Barrett M82A1 x10; FR-F1/F2 x3,8; H&K PSG1 x1,5 à 6, H&K36 x1,5 ou x3,5, H&K GR3CA2 x3,5, L85A1 x4 ("SUSAT", copiée AK5/"AK5B", AN94,...),Mac Millan M87 x10, M21 x3 à x9; M40 x10, M76 x4; SVD x4, Walther WA-2000 x 2,5 à x10 [plupart des fusils d'assaut réçents, M16A2, M4, SAR-21,...: Visées optroniques à capacité nocturne, mais pas IR ou UV]. 

*Le bonus du pouvoir alternatif "Supravision" ne vaut qu'en tir visé (durée Cf. lunette); avec viseur, ne prendre en compte que le mod. le plus important.



MECANISME : A titre indicatif, les mécanismes simples (canons multiples, culasse mobile, revolvers SA) sont les plus fiables, et certaines armes sont "notoirement" sûres (AK, Beretta 92F, Browning HP35, Colt GVT, FAL, Galil, Glock 17, H&K G11, JATImatic, Lathi L/35, M16A4, Ruger MKII, Vector SP1,...) ou fragiles (AA52, Automag, Calico, L85A1, M3A1 "Greasegun", M16, M60, S&W 1076, Walther PPK,...).
*Disfonctionnements spécifiques : Stengun posée brutalement crosse au sol faisant feu inopinément (anecdote familiale 39-45), M-1 Carbine usagée en "full auto" accidentel, M60 à queue de détente détachable, glissière PAMAS G1 défectueuse,... 

*Pour le plaisir, le L85A1 (encore merci à la perfide Albion!) : le métal utilisé, trop fin (1mm), rouille vite et doit être renforcé, tandis que le plastique fond au contact de produits chimiques (insecticide,...); le système de récupération des gaz ne parvient pas à faire opérer une arme encrassée; le percuteur est facilement perdu au démontage et neutralise le fusil si le réassemblage est incorrect; le manchon cache-flamme dirige le coup de départ vers le bas (nuage de poussière distinctif); le chargeur se décroche accidentellement; et, enfin, connu pour quelquefois "tomber en morceaux" lors de rafales soutenues. H&K est chargé depuis 2000 de réhabiliter les modèles en service ("L85A2")... Sinon, la lunette, exemplaire, rend ce fusil très précis. 

*Les semi-autos modernes sont aussi fiables que les revolvers; seul bémol, les chargeurs "double colonne" Browning GP35, devenus la norme, susceptibles à l'usure et aux conditions climatiques. Notez aussi que, par exemple, un chargeur M16 de 20 cartouches est plus sûr qu'un de 30+ (et permet de garder la tête plus au ras du sol en tir couché, pas forcément une mauvaise idée...). Pour information, le chargeur réglementaire des forces Us est celui de 30 coups.



MUNITIONS : Tontons flingueurs, sachez-le, il n'y pas de "balle magique", sauf à Dallas, chaque munition ayant avantages et inconvénients. Pour vos Démons, on préconisera néanmoins les 454 Casull pré-fragmentées au cyanure enduites de téflon, frottées à l'ail macéré dans de l'urine de lama atteint d'ESB© . Et visez la tête, on n'est jamais trop prudent. 
     La frontière n' est pas si nette, les 5,56N et certains 7,62N agissant ainsi comme des "duales" gros gibier (40-60% traverse, le reste se fragmente), tandis que le 5,7x28mm est conçu à la fois pour vaincre les vestes ballistiques (balle pointue, V0 5-7 : 650m/s, P90 : 715m/s), vriller (basculement après 5cm, blessures aggravées), et ne pas "surpénètrer" (contrairement à une 9x19 qui peut traverser un corps humain en conservant 2/3 de son énergie). Les premiers utilisateurs de ce nouveau calibre (SWAT US, forces anti-terroristes péruviennes, saoudiennes ou EAU, également entrevu lors du raid de police géant contre les moudjahidines - peu importe l'orthographe réélle... - du peuple) auraient cependant déploré une puissance d'arrêt limitée et un potentiel vulnérant à longue distance aléatoire, logiques pour un "mini" 5,56N. 
*Poids = cassette 500 7,62N : 15,4Kg, 5 bandes AANF1 jointes : 7,46Kg. 9x19 : 12g par cartouche; 5,7mm : 6,4g; 5,56N : 12,4g; 7,62N : 23,85g; 12,7mm : 112g (source : FN Herstal). 

*Prix = (x20) 30-30 : 75 à 145F, .222R Mag : 143F, .25-06 : 195F, 7x64 : 80 à 310F, .300 Winch Mag : 95 à 360F, .416R : 860F, .600 Nitro : 3040F (contre 31 à 65F pour 25 12). (x50) .22 LR : 11 à 65F, .32 S&W : 70 à 125F, .38 sp : 75 à 195F, .357 Mag : 90 à 255F, .357 SIG : 285F, .40 S&W : 100 à 179F, .44 sp : 210F, .44 Mag : 100 à 355F, .45 ACP : 90 à 165F,  9x18 : 85F, 9x19 : 65 à 200F, 10mm : 100 à 115F. Calibres épuisés, sur commande, 5 à 10+ F pièce. Heureusement pour les PJs, substantielles réducs pour client sérieux... (source : Kettner 97/98). 

     Disponibilité : sans même évoquer celle des armes en premier lieu, très variable selon zone géographique et législation; en règle générale, tout ce qui est standard (.22, 9x19, 7,65 en Europe, 9x18 en Russie,...) sera plus accessible, tout ce qui sort de l'ordinaire (5,45, .454 casull,...) sera rare, même dans le Neuf Trois, surtout sous le manteau. Les munitions de guerre seront généralement interdites, mais pas nécéssairement leurs équivalents civils (223R ou .308 Winch par exemple), le marché noir dépendant de sources extérieurs (7,62x39 plus "courant" que le 5,56N, mieux contrôlé). 

     L'accès aux munitions "spéciales" tombe sous le coup des restrictions applicables, les conventions de la Hague et de Genève ne couvrant que leur application militaire; des projectiles "anti-personnels" sont ainsi couramment utilisés par de très nombreuses forces de police, les règlements concernant la chasse recommandent l'emploi de munitions "molles", des kits de fabrication de balles explosives sont en vente dans certains états américains,...

A BLANC... Détonation distinctive pour oreille avertie, munitions "de simulation" exceptées; brûlent à bout portant, mais impuissantes à faire opérer correctement un semi-auto ou auto : doivent donc être tirées par une réplique obturée - à ce propos, les joujoux hollywoodiens sont souvent des .22LR. Voire carrément des répliques en plastique moulé...- ou avec un "bouchon de tir à blanc" évident vissé au canon. 
*Dans "Predator", si vous regardez bien, lorsque Jesse Ventura se fait dézinguer, son pôte à la M60E3 se précipite vers la caméra, ou alors c'est une autre scène un peu plus tard, je ne sais plus, enfin bref, Bill Duke - l'acteur - traverse la végétation, et on voit nettement le bouchon de tir à blanc. Désolé de vous avoir gâché le film...


BLINDEE... Tir tendu, bonne pénétration, blessures propres, idéales pour armes de guerre (Ball, FMC, FMJ,...). 
"PENETRATION IMPORTANTE" armures & obstacles

*"Piège à cons" classique de la guerre du Viêtnam, désormais classique indémodable : les "punji stakes" et autres "planches à clous" des bridés tâquins avaient incité au blindage des rangers; une 7,62x39 ou 7,62x54R insérée dans un bambou fiché dans le sol, reposant sur un clou, pointe dépassant de quelques centimètres, permettait d'aérer le peton du fantassin malchanceux; la plaque d'aluminium protégeant la plante des pieds se transformait alors en shrapnels... Réclamez des semelles carbone.
CHARGES PERSONNALISEES... Un tireur éprouvé optera normalement pour le rechargement manuel [Talent d'arme >2 et matériel approprié, balance, doseur, presse, + amorces, balles, douilles, poudre,...], la qualité des munitions étant primordiale pour la précision (cf. "flèches") et les dommages aux tissus vivants, mais quand vôtre Jean-Luc spécialiste du contre-sniping exige des Hand-loaded semi-jacketed-hollow-point boat-tail pour son fidèle .300 Winchester magnum, il est temps de passer à autre chose. 
     "Pression accrûe"= portée +10% min. (ex. 9x18/9x18 HI), mais l'arme peut vite souffrir (Retour au .45 ACP pour les gros bras des forces spéciales ricaines, le Beretta 92F n'ayant pas encaissé l'usage répété des 9mm para "gonflées")
     "Charge réduite" = -1 PUIS (ex. 10mm/10mm Short), en général pour améliorer le confort ou diminuer la dangerosité des balles perdues. 
     "Magnum" = +1 PUIS (ex. 44 Sp/.44 Mag), allongement de la douille (plus de poudre ou de plombs), et donc calibre différent. 

DUM-DUM, EXPANSIVE, TETES CREUSE (ex. :"Winchester Hydrashock"),... Balles "anti-personnelles" molles s'étalant à l'impact. Plaies spectaculaires, mais peu profondes, hémorragie importante. Inefficaces avec les fusils ( trajectoire plus stable, mais ne s'étalent pas ?) mais nos amis chasseurs/snipers disposent de munitions similaires, "demie-blindée tête creuse/JSP", "duales", "pétalisantes",... produisant des effets supplémentaires par fragmentation lors du basculement.  Les "spéciales", chimiques, empoisonnées (curare-cyanure-  botuline-...), "door-busters", incendiaires, traçantes,... Sont gérées comme des expansives, plus leur petit bonus. 
PAS DE "PENETRATION IMPORTANTE" armures & obstacles, +1 dégats après AR. 

*Les balles "Dum-dum", à pointe déformable, provient de la manufacture d'armes indienne de Dum-dum, près de Calcutta, dans laquelle ce type de munitions a été conçu à la fin du 19è siècle. Les balles à "têtes creuses" ont été developpée au début du 20è siècle, à l'arsenal de Woolwich, en Angleterre.


EXPLOSIVE... Splorfsht! La fameuse pointe creuse en plomb-remplie de mercure-scellée au chalumeau, serait peu efficace, ce métal se solidifiant par réaction chimique. Les vapeurs de mercure étant très toxiques, inutile de préciser ce détail. Une balle explosive faite-main relativement simple s'improvise avec l'insertion d'une amorce pour cartouche du même calibre dans la pointe évidé du projectile. La plaie résultante est parait-il béante, mais "superficielle"...
"PENETRATION REDUITE", +2 dégats après AR, Médecine "Très difficile".

*Une ch'tite gâterie pour nos amis cornus : une balle de fusil d'un diamètre suffisant permet à l'accro des flingues bricoleur d'y forer un trou et d'y loger une cartouche (de préférence à blanc).22 LR renversée, amorce affleurant la pointe; à l'impact, le projectile se déforme et la .22 est détonée. Les blessures résultantes sont censées être très jouissives à regarder si vous êtes un sûppot de Satan hideuses. Une balle type balle à sanglier calibre 12 autorise même de passer à des cartouches plus puissantes (7,65mm ou 9mm).
FLECHE A SABOT (fusils & Shotguns)... Sous-munition empennée, propulsée à très haute vitesse par un "sabot". 
-1 PUIS, Portée +20%, "PENETRATION IMPORTANTE" avec armure souple divisée par 2/inefficaces contre les obstacles lourds.

FLECHETTES... P'ein eud'petites aiguilles; shotguns ou fusils, voire armes de poing. 
+1 PUIS, -1 PRE, Portée -1 niveau ("Moyenne" devient "Courte",...) ou x2/3, "PENETRATION REDUITE" armure rigide & obstacles.

LIMEE, "SOFT-HEAD MAN STOPPER", WADCUTTER,... Nez plat, mou, et/ou alliage léger, accélèrent vite, stoppent itou, conservent mal leur trajectoire; trous nets dans le carton (souvent utilisées pour l'entrainement), mais salissantes dans la viande blessures aggravées sur cible vivante. Voilà pourquoi Ozzy combine lime à métaux et Sterling dans "Bad Taste". 
+1 PUIS, -1 PRE au delà  "Portée", PAS DE "PENETRATION IMPORTANTE".

PERFORANTE... "Anti-armure" classiques, petites, dures, pointues, blessures chirurgicales. Les nouvelles générations (Armor-Piercing-Saboted, winchester "Black Talon"/copkillers de ce monument du 7ème art, "l'Arme fatale 3") ou les "SP" russes (9x21 SP-10, 9x39R SP-6,...) sont plus efficaces (AR/3). Notons que le teflon ne fait que protéger le canon du passage de la balle, et réduit même l'efficacité du projectile, par exemple contre un parebrise. 
"PENETRATION IMPORTANTE", avec +1 PUIS, AR armure & obstacles x0,5, -2 PUIS (ou -3, voire -1 niveau de blessure si vous estimez que ces munitions sont trop avantageuses) après AR sauf contre les objets (DONT cyborgs : radicales pour les moteurs de voiture, alors la cybernétique de pointe, vous imaginez...) et pour les munitions "spéciales" ("12,7mm Amor-piercing-Explosive-Incendiary" FN anti-matériel). Vvooui, peut ne causer aucun véritable dommage (BL devenant une "écratignure").

PLASTIQUE... Fusil et shotgun; ne pas confondre avec les "balplasts" d'entrainement; susceptibles de blesser ou tuer, comme amplement démontré en Irlande du Nord par exemple; embout adapté au canon, ou munitions calibre 12 autonomes. 
"NON LETALE", Portée -1 niveau ou x0,5, "PENETRATION REDUITE".

PLOMB OGIVAL... Choix habituel policiers, chasseurs, et majorité des civils; se déforment en frappant une surface dure ou un os, occasionnant des hémorragies et blessures de sorties plus sérieuses. Et il y a un risque (minime) de saturnisme, rendant le célèbre risque d'empoisonnemnt instantané au plomb encore plus sérieux... 
PAS DE "PENETRATION IMPORTANTE", Médecine "Très Difficile".

*Idem munitions "anti-ricochet", 9x39R PAB-9 russe, 5,56N "40 gr. Blitz rounds" pour SWAT US,...
POINTE DE FLECHE MODERNE... "Chasse"-Plomb, "entrainement"-plastique, "guerre"-blindée, "multilames"- expansive,... Cf. les fidèles compagnons de l'insomniaque téléphage, "Histoires naturelles", "Très chasse" et "Les aventures du jeune Patrick Paccard". 

PRE-FRAGMENTEE (ex. : Berlingots de sécurité Glasers)... Munitions issues des exigences anti-terroristes 70's, à savoir être utilisables dans un avion détourné, et conçues par le duo Jack Cannon et Armin Glaser; ces projectiles légers et très véloces s'écrasent sur toute surface dure, en l'éclaboussant d'un liquide blanc et poisseux... Du téflon (cancérigène), on se calme... Contre une cible vivante pour l'instant, infligent des blessures "convexes" délicates à soigner, avec un fameux effet "one-shot stop" en bonus. 
+1 dégats après AR, "PENETRATION REDUITE" (berlingots "civils") ou PAS DE "PENETRATION IMPORTANTE" (pour les "professionnels"), Médecine "Très Difficile", + FO "Très Difficile" ou perte de PF triplée. 

*Le Shin Beth israëlien chargeant les micro-UZI de ses agents embarqués sur les vols "sensibles" (TOUTES les lignes d'El Al) avec de telles munitions, on imagine que l'eau bénite (ou l'équivalent juif?) y remplace le téflon liquide. Les Ouikka, ça va 5 minutes... 
TUMBLER... Calibres de poing; le centre de gravité de la balle est avancé, la faisant tournoyer jusqu'à la cible, qu'elle heurte de coté en se fragmentant; plaies étendues. 
-1 PRE par "Portée", PAS DE "PENTRATION IMPORTANTE", +1 dégats après AR, Médecine "Difficile".

PROJECTILES MULTIPLES... Fréquents incidents de tir, armes spéciales exceptées, Colt ACR,... 
     Ex. : Three-Projectiles revolvers rounds [-3 PUIS, Portée divisée par 3, 3 attaques distinctes par cible, sans autres modifs]. 
     Ex. US Army M60 M198 Duplex cartridges [-2 PUIS, Portée/2, 2 attaques]. 

TRES HAUTE VELOCITE (Armes de poing)... Munitions créés par des chercheurs français de la SFM, oui môssieu!, et dont la version 9mm se chronométrait à près de 800 m/s tirée par un canon de 4 pouces, le tout se traduisant par des traumas important, dûs à sa forme particulière (ogive inversée spiralée) et sa vitesse, ainsi qu'une excellente pénétration. N'est plus produit par la France, mais existe sous forme modifiée ("Monad") en Afrique du sud, tout en restant aussi exotique.
     +1 PUIS, Médecine "Difficile",la munition est traitée comme un calibre de fusil (perce les gilets de classe 1, 2a et 2).

TRES HAUTE VELOCITE  (Fusils de précision)... Cartouches à très haute pression, spécialement conçues pour le tir de précision à longue portée. 
     Portée+20%; surpénétration = -1 dégats après AR.
 



SECURITES : La majorité des revolvers, des fusils ou carabines de chasse, et certains pistolets anciens (ex. M1911) ne sont pas munis de crans de sûreté, et sont donc peu sécurisés, le coup pouvant partir si la détente s'accroche (DA, SA armé) ou par choc contre le chien [les cowboys de l'ouest américains ne chargeaient que 5 chambres de leur revolver, la 6ème servant de tabatière ou de porte-billets]. Quasiment toutes les autres armes (ex. M1911A1) et certains revolvers ont des sûretés manuelles (cran, sélecteur de tir, levier de verrouillage,...) relativement efficaces qui doivent être enlevées pour tirer (1 s., souvent ambidextres; si le p'tit point rouge du Beretta 92 est visible, c'est que son propiétaire est en colère...). Les modèles les plus réçents ne comportent que des sûretés internes automatiques (FN Forty-Nine, Gyurza/Vektor SR-1, Walther P99). Même dans ce cas, le transport chargé et armé est déconseillé... 
     Tirs accidentels selon circonstances (VO ajusté expérience et entrainement pour éviter une "crispation" sur la détente; 13- pour les impondérables,...), règles normales. 
*Le port des armes longues par les forces armées prend en compte le risque de tirs accidentels; ex "combat rapproché" (végétation haute, urbain) => semelle de crosse sous l'aisselle, canon dirigé 1 ou 2m en avant du tireur (ce qui permet en outre de tirer dans les jambes d'un adversaire qui bloque au contact...), index au contact de la détente prêt à faire feu (hors du pontet, parallèle à la détente en déplacement, voire au repos contre la poignée hors "zone de combat"), le ciblage s'effectuant en remontant la bouche vers la "masse centrale" de l'adversaire. 
"Déplacement position haute" (lorsque la végétation pourrait entraver le relèvement de l'arme, par exemple) => semelle de crosse reposée sur la hanche, main droite enserrant la poignée-pistolet, arme à la bretelle tenue verticale, canon en l'air, main gauche libre.


SILENCIEUX (PA, PM et certains fusils) : Distord le coup de feu (PE ajusté situation, pour l'identifier) en réduisant la vitesse de la balle (PRE-2 max. & Portée -1 niveau ou divisée par 2 sauf silencieux fixes "suppressors"); inutilisable sur les fusils d'assaut et armes lourdes, malgré l'existence de dispositifs cache-flammes plus ou moins avancés qui réduisent marginalement la signature sonore. 
   Techniquement, une arme n'est jamais "silencieuse", mais "suppressée". Le coup reste très audible, ne serait-ce que par le claquement de culasse, équivalente à une détonation .22 LR; quelques modèles choisis peuvent tirer avec une culasse "verrouillée" et ignorent ce problème (H&K MP2000, Ruger "Amphibian" MKII,...) mais doivent réarmer à chaque tir. 
*Une .45 ACP avec silencieux est souvent comparée à "un dictionnaire frappant violemment un bureau", une .22 LR à "l'ouverture d'une bouteille de champagne" et un PM à "une perceuse électrique, en plus fort et plus grave". 
   La durée de vie des silencieux non-fixes est très variable, et dépend à la fois de la puissance du calibre suppressé, du nombre de coups déja tirés, et de l'entretien accordé au silencieux lui-même (il faut en général le nettoyer très régulièrement pour éliminer les déchets de poudre - attention à l'eau calcaire, parait-il ! - ou le graisser avec un lubrifiant adapté). Une arme magique ne sera pas concernée, mais un silencieux classique non entretenu perdra rapidement toute efficacité. 
     Certaines armes sont "discrètes" (FN Herstal P90/P5-7, Ruger MKII, Sako 92,...), ou au contraire, "bruyantes" (AK et dérivées, Desert Eagle, S&W M29, "snubbies"/"sub-assault rifles" : AKSU-74, Carbon 15, H&K HK53, Micro-Galil, M16A3 "Commando", SIG SG552, Zastava M85,...). Un dispositif de "compensation" type Bizon, Glocks "C", PPsh41,... réduit considérablement le relèvement mais accentue la signature sonore, en "rabattant" en outre le coup de départ vers le tireur, ce qui peut pour le moins se révèler incommodes en usage prolongé. 
*Plus le canon est court et l'environnement confiné, plus le bruit est important, voire insupportable; un "vrombissement" audible à plusieurs mètres accompagne la plupart des projectiles (les armes de poing "bourdonnent", tandis que les fusils "sifflent"; à croire sur parole, je n'irai pas vérifier...), en plus de l'éventuel bang supersonique ("claquement" sec distinctif du 5,56N très différent de celui d'autres projectiles plus lourds et moins rapides ?).

*Armer ou recharger peut être relativement bruyant; ex. : sélecteurs type Ak (Haut "sûreté", milieu "AB" avtomaticheskiy/ automatique, bas "OD" odinochniy/seul) si distinctifs que les soldats israëliens entouraient ceux de leur Galil avec du fil nylon, tandis que les sud-africains tordaient légèrement ceux de leur R4.

Les munitions subsoniques évitent le "bang" accompagnant le projectile (jet PE pour entendre, VO "Très Difficile" ou talent "Difficle" pour identifier), en contrepartie d'une moins grande énergie (armes de poing -1 PUIS, calibres fusils PUIS/2, unité inférieure; Ex. : 5,7mm FN Herstal "SS190" standard PUIS+4, "SS193" subsonique PUIS+2) et d'une pénétration médiocre (idem "calibres de poing"). 
   Les calibres  .22, .32 ACP, .38 Auto, .38 Sp., .380 ACP, .45 ACP (une des raisons de leur popularité pour les PM suppressés) et 9x18 sont déja subsoniques. Les silencieux "haut de gamme" H&K, Sterling,... Ralentissent les munitions standardes à des vitesses subsoniques. 
   A noter que les munitions dépendantes de leur vélocité pour leur potentiel vulnérant sont en fait très peu efficaces en version subsonique (une 5,56N équivaut alors peu ou prou à une .22 LR); ceci a conduit au developpement de toute une série de calibres subsoniques adaptés au tir de précision avec silencieux; dans une optique strictement militaire (9x39R russe), expérimentale, ou sportive (ex. ".300 whisper", conversion pour fusils type AR15/car. idem 9x39R).
*DES CARTOUCHES SPECIALES dupliquent l'effet des silencieux, via un diaphragme cuivre ou plastique qui piège les gaz de combustion (munitions expérimentales "rats de tunnels" au Viêtnam). 

*SYSTEME D... Bouteille plastique ("Timebomb", "The Borrower") ou tétine ("The long halloween") au bout du canon, revolver enveloppé dans un linge ("Le parrain II") ou pressée contre un oreiller ("Le bon, la brute et le truand", "Payback"),...



VOS PAPIERS!...
AFR. SUD : Armscor, R4, R5, Sanna 77, Striker, Vektor. 
ALLEMAGNE : H&K (mais racheté par le conglomérat UK Royal ordnance; habituellement, ce sont les allemands qui rachètent les usines anglaises, pourtant), Mauser, Peter Stahl, SIG-Sauer (& Sohn, filiale de SIG), Walther. 
ARGENTINE :Bersa M224, Fara 83.
AUTRICHE : Glock, Steyr/Mannlicher. 
BELGIQUE : Browning-FN-Herstal (racheté/revendu ? par GIAT, elle même largement dans le rouge). 
BRESIL : Imbel, Rossi, Taurus. 
BULGARIE : Shipka.
CANADA : Para-ordnance. 
CHINE : Modèle 213, Norinco. 
COREE (N) : PA Type 68
COREE (S) : Daewoo. 
CROATIE :Agram 2000, HS 2000
DANEMARK : Madsen
EGYPTE : Hakim
ESPAGNE : Astra, CETME, Llama, Star. 
FINLANDE : JATImatic, Lahti/L35, Sako, Suomi, Tikka, Valmet. 
FRANCE : GIAT, MAB, Manurhin, MAS, MAT. 
HONGRIE : Gepard M3, NGM, PA63. 
INDE : Insas. 
ISRAEL : IMI. 
ITALIE : AMR, Bernardelli, Beretta, Franchi, Mannlicher- Carcano, Sites M-4 Spectre, Socimi Type 821, Uberti. 
JAPON : Howa. 
POLOGNE : FB Radom Vis Wz35, P64, P83, PM 63. 
REPUBLIQUE DOMINICAINE : M1962 "Cristobal".
ROUMANIE :FPK- R. 
SINGAPOUR : CIS SR-88, SAR-21, SAR80. 
SLOVENIE : MGV-176.
SUISSE : SIG (rattachée au conglomérat SAN, équivalent du GIAT français). 
SUEDE : Bofors AK5, Ljungmann AG42. 
(Ex-)TCHECOSLOVAQUIE : BRNO, "CZ" ou "VZ" (= "N°"),M52, M58.
UK : Accuracy International, Armalite AR-18, Bushman IDW, Enfield, L1A1, Parker-Hale, Stengun, Sterling, Webley. 
URSS/CEI-RUSSIE : AK47, AKM, AK74, AK-100s, AN94, APS, Bizon, Dragunov, Gyurza SR-1, Kedr/Klin, LOS-9, Mosin-Nagant, OTs-14-4a, MP-443, PM/PMM Makarov, PP-93, PSM, Saiga, SKS, SV-98, SV-99, Tokarev TT33, VAL. 
USA : Ares FMG, Calico, Colt, Dan Wesson, H&R, Ingram, Iver Johnson, M1, Mossberg, RAI, Remington, Ruger, S&W, Soner, Springfield Armory, US Garand M1, Winchester. 
(Ex-) YOUGOSLAVIE : Modèle 83, M76, Zastava (en faillite, il me semble). 
*OCCIDENT : haut de gamme plus ou moins onéreux-fragile; RUSSIE, ISRAEL & AFRIQUE SUD : copies améliorées rustiques; CHINE : copies bon marché. 
RESSOURCEZ-VOUS : Pour les prix, voir à quoi ressemblent ces jouets pour adultes sanguinaires, par exemple cette banque d'images , ces diagrammes, ces manuels techniques, ou bien cette impressionnante librairie sur divers sujets (a)variés (dont une page "Shadowrun"!), ou encore ce répertoire de l'armée US, plus tous les sites officiels, moteurs de recherche, catalogues "Kettner"& co. ("La redoute" avec des flingues, pas des bas à varices ou des rideaux de douche. Etonnant, non? (Bis))
*Tiens, un truc débile, pour la route (et après, je me demande pourquoi on ne me respecte pas). 
TRACABILITE : Ahh, la criminalogie moderne... 
     Identification de l'arme par les micro-rayures laissées par les canons, en supposant toutefois une balle en assez bon état (à noter qu'un projectile très déformé - par exemple un 22 LR non chemisé - ne permettra pas de "tracer" l'arme utilisée, mais pourra néanmoins indiquer avec exactitude son fabriquant et/ou modèle); provenance des munitions par les numéros de douilles; usine et lot d'origine, type et modèle déterminés par analyse spectrographique des projectiles; parcours commercial retracé par le numéro de série (plus numéro d'usinage "secret" pour certains modèles : Thompson, Glock,...), l'enregistrement légal et des fichiers d' armes volées; etc, etc... 
     Tout ceci ne concerne certes pas les armes magiques, mais on peut parier qu'un circuit de "détection des armes Maudites"© existe dans la plupart des forces de maintien de l'ordre noyautées par le Bien, probablement centralisé au niveau régional, parallèlement à la police scientifique et technique classique. "Mort ou blessé par balles+ projectile fantôme"= Equipe d'investigation" (serviteurs, Anges ou "nettoyeurs", selon). 

     Une remarque concernant les myriades d'armes légères en circulation, 500 millions+ : une pour 12 habitants... une proposition de l'ONU, soutenue entre autres par Michel Rocard, dit le "clown blanc", vise à imposer un contrôle minimum des AK et consorts afin de déterminer les responsabilités lors des traditionnels crimes de guerre. Sur ce triste plan de réalité, il faudra sans doute attendre longtemps pour parvenir à atteindre ce louable objectif, mais dans un monde imaginaire conspirationné par deux immortels psychorigides, Andy et Dom, un registre identique existe déja au profit des deux camps et, sans doute, des Trusts. 
     ILS pistent déja votre portable avec son N° IMEI, et en plus ILS savent *qui* a tué cet étrange libraire... Un deus ex machina parmis d'autres. 

IN FINE, on gardera en mémoire que même les caricaturalement tragiques, et réciproquement, guerres africaines regorgent d'armes automatiques. Pour reprendre le "Canard enchainé", [...]"Voici quelques années, note François Géré, la France pouvait mettre fin à une rebellion au Katanga en envoyant une poignée de paras sur Kolwezi. Aujourd'hui, personne n'ose intervenir au Zaïre, où s'affrontent des troupes dotées d'armes lourdes ou semi-lourdes. Nous autres occidentaux avons vendu tant d'armes au Sud que les puissances de feu s'y sont fortement accrues et qu'il devient désormais impossible de s'interposer entre bélligérants".

 

"TROU(S) D'BALLE(S)
[Un yellow cab poisseux, devant un immeuble, en pleine nuit new yorkaise]
- Le client jaloux (un barbu étrangement familier), à Travis : "... I'm gonna kill her- I'm gonna kill her with a .44 magnum pistol... I have a .44 magnum pistol- I'm gonna kill her with that gun. Did you ever seen what a .44 magnum pistol can do to a woman's face ? It fucking destroys it, just blow it right apart. That's what I'll do to her face. Did you ever seen what it can do to a woman's pussy ? Now that you should see. That you should see, what a .44 magnum can do to a woman's pussy."
OU (pas) COMME AU CINEMA...

POUR RESTER SIMPLE, on n'a pas affaire à un Rayon De La Mort, juste à X grammes de métal propulsés à X centaines de mètres par seconde... Les armes sont lourdes, le recul appuyé, il y a de la fumée, les détonations sont sonores et moins "travaillées", les impacts plus accentués, ponctuels, et moins spectaculaires (pensez "gerbes-d'étincelles-surface-intacte"...).
     Tous les calibres tuent, les fusils sont précis et mortels, les armes de chasse sont dévastatrices à courte distance, tandis que les armes de poing et les fusils d'assaut (compromis PM-fusil) sont à la fois sur- (létalité, puissance d'arrêt) et sous-évalués (pénétration, capacité à blesser...). Pour citer Lobo, "When Sharky bites you, you stay bitten". Je me comprends.

*Statistiquement, le calibre le plus meurtrier aux USA est le... 22 LR! On rappellera aussi que Robert Kennedy, l'autre, a été assassiné en 1968 avec un revolver .22 LR pas franchement glamour, une balle dans la tête, deux dans l'aisselle...
     Cette "mythologie du gros flingue" qui voudrait que les revolvers fassent valser les corps, que les flics badass allument à 50mle mollet d'un Tcheky Karyo en plein sprint, que les M16 déchiquètent les colonnes de marbre...  Serait entretenue par les média, les fabriquants, et l'industrie du divertissement, dont les JDR.

     Comme illustration un tantinet macabre, en 1989 une AK47 semi-auto n'a tué "que" 14% des enfants blessés lors du massacre de l'école de Stockton, Californie [leur faible poids, 18 à 25 Kg, aurait cependant joué en leur faveur], chiffre cohérent avec ceux de la médecine militaire yankee au Viêtnam ; reste que la plupart des décès des "petites" guerres sont dûs à cette classe de fusils [80% des 30 millions+ depuis 1945, heureusement surtout des vas-nus-pieds sans importance... Plutôt eux que moi, hein?]. 
     Incidemment, suite à la surmédiatisation consécutive, les ventes du modèle utilisé ont quadruplées dans la semaine. 

     Les tissus vivants absorbent bien l'énergie cinétique des balles, qui y gaspillent la majorité de leur potentiel. Au final, le véritable intérêt des armes à feu ne réside pas dans les dommages qu'elles peuvent infliger, mais dans leur facilité à atteindre les zônes vitales : une arme blanche peut absolument infliger des lésions aussi sérieuses, voire davantage, que celles résultantes d'une arme à feu [à imaginer : couteau droit style baionnette d'un coté, vôtre aorte de l'autre...], mais avec plus d'efforts et une prise de risque accrûe. Ins/Mv s'éloigne donc de la triste réalité, et c'est tant mieux. 

     L'unique méthode fiable pour évaluer de tels engins dans le cadre d'un système de jeu consiste finalement à en faire usage sur son entourage, et attendre un commentaire ; les tirs au visage risquant de gêner l'élocution de, mettons, grand-mamie, l'abdomen devra alors être visé en priorité pour qui désire obtenir des données exploitables. Ou alors dans les extrémités, ça sera plus fun, ils dureront plus longtemps. "Et j'lui ai dit crève, et j'lui ai dit crève charogne, et j'lui ai dit crève fumier."

     Notons que ce hobby consistant à allumer plus ou moins gratuitement ses congénères est très pratiqué de par le monde [pertes 14-18 : environ 90% de militaires, 10% civils ; ex-Yougoslavie et majorité des conflits dits de "basse intensité" : 10% militaires, 90% civils. Engagez-vous, rengagez-vous]. 

A part ça,... 

... LE STRESS EN COMBAT
(je cite, hein, jamais expérimentés, et franchement...)
REACTIONS PHYSIOLOGIQUES... Grosso modo, le corps se prépare à fuir en chiant de trouille ou à combattre. 

    Amélioration des actions physiques "simples" [ouvrir et boire une krô, la casser sur vôtre tête ; s'enfuir avec le cuir chevelu ouvert] accompagnée d'une détérioration des actions "complexes" [calligraphie, coller une .38 dans les 90kg de muscles et d'alcool qui vous collent au cul en hurlant des injures] dûe à une accélération de la respiration (risques d'apnées) et à des tremblements. 

    Arrêt de la digestion, et "exonération des déchets" [ou "comment je réagirais avec un tesson sous le nez..." La nature n'avait pas prévu les sous-vêtements], afflux de sang vers toutes les extrémités [quelque chose comme : "connard, tu bandes tellement t'as peur, connard!"], le tout pour mobiliser la circulation vers les parties du corps nécéssaires à la réponse. 

    Perception accrûe de la profondeur et du mouvement, accompagnée d'un rétrécissement de la vision périphérique ["vision en tunnel" ; c'est pour ça que le Baal vous couvre au Dragunov depuis les abords du village, pendant que les Bifrons et vous rafalez les civils et les ONG au contact]. 

    Les fameux phénomènes de "temps ralenti" (rien à voir avec le bullet time), "d'extra-corporalité et de "tunnel lumineux" sont bien documentés, et attribués à des secrétions endocrinales, notamment l'endorphine, déclenchées par un stress majeur.

*Cf. Annexe 2 pour un copier-coller sur la "gestion du stress". 


UN PEU HORS-SUJET... Les trois réactions "classiques" au danger sont censées être la peur (la plus "utile", si bien gérée), l'excitation (aux "symptômes" en fait proche de ceux de la peur), et la stupéfaction (où les "symptômes" jouent contre le corps : apnée, paralysie,...).

   Incidemment, les conséquences psychologiques de la violence subie ou commise ("vent du boulet napoléonien", "shell-shock" WWII, "stress post-traumatique" actuel,...), ou la nécéssité de déshumaniser pour tuer ("étranger à la tribu", "infidèle", "sous- homme",...) ne devraient peu ou pas concerner les Anges et Démons, inhumains par nature, sans négliger la certitude de la persistance de l'âme. Quelle attitude morale adopter face au meurtre (plus, si affinité), quand on sait d'expérience qu'il ne s'agit au final que d'une "expulsion" musclée vers un domaine ou l'autre ? Malgré l'envie ou l'intêret pour leur libre-arbitre, le respect de la création Divine, la sympathie amusée réservée aux animaux de compagnie,... les humains sont soit détestés (à cause de la Chute), soit instrumentalisés (mise et terrain du "Grand Jeu"), et aucun des camps n'a de réelle compréhension de la mortalité, de la douleur, ou de l'empathie (on peut grincer des dents quand sa voiture est cabossée, mais ce n'est pas pour celà que l'on "pense" comme un tas de ferraille sur roues). Techniquement, les Anges et Démons se rapprochent dangereusement de la psychologie du tueur en série de base, alors le pire est probable. 

     Et pour la troisième force [de laquelle j'exclue d'emblée le judaisme et l'islam, à propos : INS/MV est un jeu catholico-rigolard, mais qu'on le veuille ou non, placer les deux autres religions du Livre au même rang que les celtes, grecs, vikings,... est limite vêxant, et contradictoire avec certains aspects très "politiquement corrects" de la 3ème ed.], entre les représentants de cultures valorisant la valeur guerrière, les machines ou les prédateurs carburant au jus d'humains,... 

     Un article, dont je n'ai malheureusement pas conservé trace, traitait de l'impact de la représentation de la guerre dans les média (l'exemple choisi étant le conflit du Viêtnam, logique pour un article US), et l'émergence de "clichés" tels que :
- "l'ennemi se fondant dans l'environnement" (hormis quelques "locaux", les combattant viêtminh, certainement mieux acclimatés que les ricains, étaient à la base des citadins ou des paysans pour qui la jungle n'était guère hospitalière ; les serpents, maladies,... Se révèlaient en fait plus dangereux pour eux que pour des soldats US choyés par une puissante logistique),
- "l'ennemi sur qui les bombes glissent" (la puissance de feu US était *écrasante*. Ex. contemporain : Cf. commentaires sur les bombardements en Afghanistan ; au final 3000 à 10 000 ? intégristes désintégrés et 400 à 1500+ "dégats collatéraux", contre 20 000-25 000 civils dézingués dans Kaboul seule, lorsque les seigneurs de la guerre locaux se  disputaient la ville sous le regard indifférent des pieux musulmans et des dâmes patronnesses bonnes âmes occidentales) ;
- "le soldat perdu" (les trouffions yankees engagés n'ont semble-t-il pas eu plus de soucis existenciels que ceux de Corée),...
     Qui ont "phagocyté" l'imagerie collective occidentale des conflits et occulté certaines réalités, que connaissaient nos grands-parents ; une guerre, ça tue, ça pue, ça déplace énormément de population, ça coûte cher,... Tandis que nos opinions publiques aimeraient qu'elle soit aseptisée, et ne tue ni nos soldats, ni ceux d'en face! Encore une histoire de rapport difficile de l'homme occidental avec sa propre mortalité, ou un truc de chochôtte dans ce genre...

     Encore plus hors sujet, l'évolution de la doctrine d'entrainement des soldats professionnels des armées modernes ; il semblerait que le fantassin moyen hésite à tuer le congénère d'en face, le con! [stats US : 80% des ennemis tués à l'arme légère le seraient par seulement 20% des troupes au contact, une proportion "aggressive" qui varie peu depuis 39-45]. De la même façon que la haine de l'ennemi a été (ré-) introduite au sein des grandes armées de conscription de l'Europe napoléonienne [les armées traditionnelles, fortement mercenarisées, accomplissaient leur métier avec détachement ; le patriotisme remplace l'argent et le pillage], les états-majors cherchent à obtenir des tireurs capables d'abattre un être humain sans trop réfléchir [par exemple en adoptant des cibles réactives de forme humaine au lieu des cibles rondes, pour "conditionner" inconsciemment]. Visiblement, la plupart des miliciens à travers le vaste monde n'ont pas ce problème... 

*Dans l'excellentissime film-bio "Le petit Dieter a la tête dans les nuages", Dieter Dengler raconte comment, une fois arrivé en territoire ami, après s'être échappé d'un camp de prisonnier vietcong au bout d'une marche insensée dans la jungle, son compagnon de route s'est fait proprement décapiter à la machette, alors qu'ils suppliaient à genoux un paysan vietnamien surpris par l'apparition de deux étrangers pouilleux... 
   Sinon, toujours dans la même région, mais encore plus sordide, le vague souvenir d'un incident dont j'ai eu connaissance au lycée et qui avait perturbé ma petite vision sereine du monde : le naufrage d'un important groupe de boat-people sur un îlot au large des côtes Philippines (Indonésie? Malaisie?) ; comme de juste, les pêcheurs voisins s'étaient empressé de massacrer hommes et enfants, et de se constituer une chouette réserve de bétail femmes à violer, jusqu'à ce que les autorités aient vent de l'affaire. Bonne ambiance...
... SI J'ETAIS ETUDIANT EN MEDECINE, JE POURRAISECRIRE "LE SANG ARTERIEL GICLE JUSQU'AU PLAFOND"
LA GRAVITE DES BLESSURES dépend autant de leur emplacement ("Cry of pain. I have been unexpectedly shot in the head and fatally wounded") que du calibre utilisé, en sachant que la plupart peuvent atteindre les organes vitaux. Le critère retenu par le FBI pour un usage professionnel est une perforation de 30cm minimum dans du gel ballistique [couteau : 8 à 12cm+, suivant lame] ; ici, aucun souci de "sur-pénétrer" la cible (qui n'en demandait d'ailleurs pas tant), la plupart des tirs la manquant de toute manière... 

     L'orifice d'entrée est "propre" et peut être ignoré ou confondu avec une coupure lors d'un examen superficiel, les tissus mous ayant tendance à refermer la blessure. 

     Comparés aux armes blanches, les impacts de balles sont supposément moins douloureux (pour paraphraser Hitchcock, garanti indolore à 50%. Tout dépend du coté du canon) mais plus incapacitantes et plus septiques lors de blessures abdominales, les intestins étant facilement perforés (colostomie, péritonites). La colonne vertébrale est vulnérable même de face, les os se fracturent net, en exposant le réseau artériel, et il y a contamination entre tissus : les fragments de vêtements, d'obstacles ou de douille (bourre des cartouches de chasse, sabot-plastique,... à courte portée) compliquent aussi la guérison. 

     Coup au cerveau exceptée, la mort survient généralement par perte de sang. Pour mémoire, Brandon Lee est décèdé sur le tournage de "The Crow" par arrêt cardiaque dû à une hémorragie interne. Lors d'un test SFX à cartouches réelles, projectile retiré, un fragment de douille s'est bloqué dans le canon du .44 Magnum ; les consignes de sécurité étant ignorées durant la prise (véritable revolver, visée directe, aucun secouriste), la balle à blanc à propulsé cette minuscule pièce métallique dans la poitrine de l'acteur, et Vincent Perez à obtenu le rôle dans la séquelle et là, c'est une carrière qui est morte.

     Le projectile s'échauffe en vol, et peut brûler en plus du trauma - les éclats d'obus fondent le bitume -, tout comme la poudre ("incrustations" typiques du bout portant). 

L'EFFET DE CHOC
(ou, ce léger inconfort lorsque la .44 rencontre votre poitrine)
LA PUISSANCE D'ARRET dépend de l'énergie développée ; le "choc hydrostatique" engendré par les projectiles haute vélocité [fusils, calibres de poing supersoniques 9x19, .40 .357, 10mm,...] peut mettre hors de combat même par un coup aux extrémités. Comparativement important (.357, .44,.45, 10mm, .303, .30-06, munitions "molles"...) ou limité (.22, .25, .32, 5,45M74, 5,56N, 5,7mm, 7,62M43, blindée, perforante,...), la masse du projectile semblant être ici plus important que sa vélocité.

     L'onde de choc interne se propage à 1/10e de la vitesse du projectile, les effets mécaniques n'apparaissant qu'au delà de 30m/s., et provoque une "cavité temporaire"(soit l'expansion/rétrataction des tissus mous au passage de cette onde de choc) dont l'importance est fonction de la masse de la balle, de sa vitesse et de son comportement après impact. 

     Le mécanisme physiologique d'incapacitation proprement dit serait lié à l'action de cette "cavité temporaire" sur le diaphragme, le coeur, la moelle épinière et le système nerveux. Une manifestation visible de cette action serait la perte de contrôle de la vessie ; ajoutez le fait que les morts se souillent - lire "se chier, pisser et/ou vomir dessus", je m'excuse - après un certain temps (10) et un nouvel Archange des femmes de ménage devrait s'avérer inestimable. "Ins/Mv, le jeu qui sent l'urine".

     Plusieurs sources insistent sur le rôle du background culturel, qui prédisposerait à "tomber". La peur, l'adrénaline, l'entrainement, la motivation ou les intoxications peuvent annuler ce conditionnement, permettant de supporter de graves atteintes [Un balle ne détruit que 1% de la masse corporelle au maximum] et de continuer à agir, sans bien entendu garantir une survie ultérieure. Dans la dimension Ins/Mv, il serait intéressant d'imaginer comment des êtres plus ou moins insensibles à la douleur (Ange/Démon, cyborg, morts-vivant ) ou sans références idoines (3ème force) pourraient réagir. 

*Les aventuriers eud' la puissance d'arrêt perdue...
   - fusils de chasse à canons sciés des cavaleries indiennes ou de la guerre de sécession, SAS en Malaisie,... ou raccourcis type fusils à pompe "Trench shotguns" US 1917-18 (l'Allemagne s'étant d'ailleurs émue de leur efficacité "inhumaine") ;
   - adoption du  .45 ACP par l'US Army, le .38 s'étant révèlé impuissant à stopper les moros "amoks" durant l'occupation des Philippines ; 
   - cartouche 5,56N jugée trop "légère" (adjonction de gaz lacrymogènes et de shotguns pour la défense de blockhaus au Viêtnam ; soldats ennemis devant être touchés à de multiples reprises par les AR-15 britanniques aux Malouines, tandis que les FAL argentins ou UK remplissaient parfaitement leur fonction, M16 zaïrois ayant les mêmes difficultés face aux G3 tutsis) ;... 
... POUR CONCLURE, DE QUOI MEDITER
"Dites-moi, vous n'avez pas honte de faire 
mu-muse avec la souffrance humaine?"
Non, pas tant que ça, en fait.
RESUMONS... L'effet de choc ou puissance d'arrêt dépend de l'énergie (en particulier calibre & masse) ; la gravité, de la localisation (tireur), profondeur & profil (munition) de la blessure. Une 5,56N avant basculement produit le même résultat sur vôtre anatomie qu'une .22 ou presque, et qu'elle produise plus d'énergie qu'une .44 Magnum ne change rien. Ensuite... 

LES ARMES DE POING tirent des balles arrondies déccèlerant tôt, stables en vol et à l'arrivée, aux blessures nettes ; la "cavité permanente" (le trou de balle du titre, donc) correspond à une perforation d'arme blanche régulière et rectiligne, du diamètre du projectile et dont la profondeur varie avec le calibre [FMJ 9x19 ou .40 S&W : 40 cm+ dans du gel ballistique]. 
     Il n'est pas inutile de le répéter : ce n'est ni "l'onde de choc", ni la "cavité temporaire" qui tuent, simplement le trauma causé par la destruction des tissus au passage de la balle... A relativiser avec les fusils, qui provoquent une cavité temporaire importante  à laquelle s'ajoute la destruction des parois par les fragments du projectile, mais même les calibres de poing les plus homoérotiques fantasmatiques ne dérogent pas à la règle. 

     La "cavité temporaire" est réduite [en supposant une balle à travers le foie : aucun trauma additionnel pour les .38 et .45, lésions négligeables jusqu'à 2cm seulement pour les 9x19 ou .357], ainsi que la fragmentation ou la gravité de la plaie de sortie. L'impact fait à peine reculer, l'énergie "délivrée" étant comparable à celle d'une balle de base-ball (ou 1/10e du vieux coup de poing des familles, suivant les sources), les chances de survie sont réelles, il possible de continuer à agir. (John Dillinger, touché à plusieurs reprises à la poitrine, parvenant à courir quelques mètres, après qu'une balle lui ait traversé le visage). 

*L'efficacité des balles expansives, tête-creuse, etc... Se manifeste surtout par la cavité temporaire et la fragmentation ; en raison de la faible puissance des PA/revolvers, seules 60-70% "champignonnent", sans compter les canons courts, os, vêtements et obstacles. Les armes de petit calibre (.22, .25, .32) gagnent très peu à tirer des projectiles de cette sorte.

*La blessure résultante, augmentée de 50-80%, soit quelques mm, est peu discernable de celle d'un projectile classique et les éclats vont rarement au delà de 1cm. Le volume de tissus endommagés est néanmoins quadruplé. Et pour l'orifice de sortie... 

*Même un projectile pouvant théoriquement transpercer la cible peut être "piègé" par l'élasticité de l'épiderme au point de sortie (équivalente 10cm muscle), et en être retrouvé assez loin, après avoir voyagé SOUS la peau... 

*Les petits calibres, .22 et .25 en tête, ont un effet de choc réduit mais sont supposément mortels à courte distance, dans un registre je-joue-au-flipper-dans-ton-crâne-ou-tes-côtes, les rendant parait-il appréciés des assassins sérieux (Cf. "Les Soprano", "Sombres crapules" & "La nuit du jugement dernier" de Greenan comme illustrations fictives). autre avantage, avec des projectiles déformables, qui apportent en fait très peu d'amélioration au niveau lésionnel, les examens ballistiques sont extrèmement délicats, voire impossibles.

LES BALLES DE FUSILS A BOUT ARRONDI (6,5mm, 30-40 krag, .30 C, 30-30, plombs ogivaux,...) agissent comme des calibres de poing, avec beaucoup plus d'énergie [perforation gel ballistique 50cm+] et par conséquent,  une cavité temporaire, fragmentation et blessure de sortie en proportion. A énergie égale, les blessures sont cependant moins sévères que pour des calibres modernes équivalents.

LES CALIBRES DE CHASSE profitent de leur leur masse [12 : 24-36g, jusqu'à 53g en magnum, vitesse à 12,5m de 270-420m/s ; balle : 28g & 536m/s. comparativement, pour mettre les tables ballistiques à profit, .22 LR : 2,55g &  v0 330m/s ; 9x19 : 7,15-8,10g, 320-442m/s ; .50AE : 19,44g & 420m/s, 7,62R : 9,6g & 853m/s ; 9x39R 16,2-17,3g &V0 280-300m/s] alliée à l'étendue de la zone d'impact [5cm de diamètre à bout portant, jusqu'à 76cm à 35m, plus dispersés sans choke, plus groupés avec choke important]. 
     Un effet "billard" exponentiel accroit l'action des projectiles multiples sur des tissus déja fragilisés, potentiellement extrèmement sévère ; la puissance d'arrêt est censée être énorme : "ça explose un boeuf à 20m, alors un gosse..."

LES BALLES POINTUES DE FUSIL (30-06, 5,45M74, 5,56N, 7,5mm, 7,62N, 7,62M43, 8mm Msr,...) basculent à l'intérieur du corps jusqu'à stabiliser leur centre de gravité, la rotation imprimée par les rayures du canon n'assurant que la stabilisation en vol, et provoquent des blessures irrégulières aggravées, voyageant base en avant après un ou plusieurs renversements et/ou vrilles. 

     La cavitation temporaire et permanente est importante mais varie avec l'épaisseur des tissus traversés avant le basculement ; une possible fragmentation augmente nettement l'étendue de la zone atteinte et l'orifice de sortie. La puissance d'arrêt est variable (par exemple comparativement faible pour les AK ou M16) mais les blessures sont théoriquement toujours sérieuses et les capacités d'action de la cible conséquemment réduites. Etre atteint par un fusil, même avec un calibre intermédiaire de fusil d'assaut, n'est jamais anodin.

Chiffres indicatifs (+/- 25%), pour pathologiste en herbe... Sources principales : articles "PATTERNS OF MILITARY RIFLE BULLETS" (Martin L. Fackler) et "Handgun Wounding Factors and Effectiveness" (FBI). 

Basculement de la balle : 5,45x39= après 7cm, coups aux extrémités comparativement plus sévères ; 5,56x45= 12cm ; 7,62x39= 26cm ; 7,62x39 yougoslave= 9cm ; 7,62x51 US= 16cm ; 7,62x51 RFA= 8cm.. Jusqu'au basculement, profil de blessure comparable à celui causé par une arme de poing. 

Cavité temporaire : 5,56N= diamètre 14 cm ; 7,62 RFA= 22cm. Effets sujets à caution (à priori, nuls sur la plupart des tissus vivants mais dévastateur pour la vessie, le foie, le coeur ou la moelle épinière). PAS d'onde de choc magique détruisant tout sur son passage, juste une cavitation mécanique.

Cavité permanente : diamètre du projectile pour la 7,62x39 russe ; longeur du projectile (2-3cm) pour les 7,62x39 yougoslave, 5,45 & 7,62N US ; jusqu'à 7cm pour le 5,56x45 et 11cm pour le 7,62N RFA (organes creux ou mous). 

Profil de blessure : Rectiligne pour les 7,62x39 et 7,62N ; les 5,45x39 et 5,56N se caractérisent respectivement par une trajectoire incurvée (évidente lors de tirs obliques au torse, avec possibilité de double rotation) ou extrèmement aléatoire. 

Fragmentation : les 5,45x39 et 7,62x39 se déforment peu. Le 5,56N se fragmente à 100m (éclats jusqu'à 7cm), se brise à 200m et se déforme jusqu'à 400m (constante médico-légale). Le 7,62N US reste intact, tandis que le RFA se brise nettement après 10cm. La synergie entre la "cavité temporaire" et une fragmentation importante au moment du basculement de la balle explique l'importance des traumas sur certains tissus pour les 5,56N et le 7,62N RFA. 

Blessure de sortie : "Propre" pour les 7,62x39 russe et 7,62N US; plaie oblongue ou "étoilée" (jusqu'à 11cm de diamètre/peau ou 6cm/muscle) pour les 7,62x39 yougoslave et 5,45x39, très incapacitante mais saigne peu et guérit bien ; "massive" (jeu GORE) pour le 7,62N RFA. Pour le 5,56N, plaie nette ou étoilée, selon épaisseur des tissus, avec petites perforations supplémentaires occasionnelles dûes aux fragments. Ces plaies additionnelles peuvent également être causées par des éclats d'os, avec tous les calibres de fusils. Seuls 60% des impacts de fusils provoquent des plaies de sortie aggravées. 

*Les 5,45x39 et 5,56N, légères et conçues pour un basculement rapide, peuvent être déséquilibrées par le moindre obstacle, vêtements épais, parebrise,... et percuter la cible de coté : la plaie d'entrée est alors similaire à une plaie de sortie, spectaculaire et incapacitante mais peu profonde. La réputation d'instabilité supposée du 5,56N repose cependant en partie sur des problèmes de pas de rayure inapproprié lors de l'introduction du M16 ; avec des munitions et un pas de rayure idoine, les balles de 5,56N sont stables.

*Le 7,62x54R se comporte comme le 7,62N US; le .308 Winchester/7,62 SP civil (très populaire aux USA et dans les pays nordiques pour la chasse au gros gibier) comme le 7,62N RFA. En général, un accident de chasse avec ce type d'armes ne pardonne pas. 

Létalité : Eclats grenades 5%, arme de poing 5-10%, fusil d'assaut 15-20%, fusil & shotgun 33-66% (rapport STATISTIQUE blessures-décès. Toute blessure en zone "épaisse" est potentiellement mortelle sans soins médicaux. C'est con, hein?). 

Mortalité des cibles "incapacitées" en combat rapproché : (stats "unités tactiques" police) shotgun 95%, armes automatiques 47-50%, armes poing 3-4%. Pour les malcomprenants dans mon genre, statistiquement, sur 100 crétins suspects mis hors de combat par un pistolet, environ 96 se remettent de leurs blessures;  avec un bon vieux fusil calibre 12, seuls 5 auront finalement droit au traditionnel viol collectif dans les douches de la prison survivent pour être ensuite jugés.

Un tutorial, pour plus d'info

     (10) D'où bouchon dans le cul, à la morgue. Ne ricanez pas, vous y aurez droit. <Pôp> "Hûuuum, il est encore tiède..."